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Etats-Unis : le Pentagone considère que Kim Jong-un reste aux commandes du programme nucléaire nord-coréen

Le chef d'état-major adjoint des Etats-Unis est revenu mercredi sur les rumeurs sur les problèmes de santé du dirigeant nord-coréen. Il affirme ne rien savoir de plus.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 22/04/2020 20:58 Mis à jour le 22/04/2020 21:13

Temps de lecture : 2min

Des personnes regardent à la télévision la rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump, à Séoul (Corée du Sud), le 25 juillet 2019. (JUNG YEON-JE / AFP) — Des personnes regardent à la télévision la rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump, à Séoul (Corée du Sud), le 25 juillet 2019. (JUNG YEON-JE / AFP)

Kim Jong-un a-t-il perdu le contrôle du programme nucléaire nord-coréen ? Pour l'instant, le Pentagone n'a aucune information qui va dans ce sens, a indiqué mercredi 22 avril un haut responsable de l'état-major américain. Il était questionné sur les rumeurs sur les problèmes de santé du dirigeant nord-coréen. "Selon nos renseignements, je n'ai rien pour confirmer ou démentir quoi que ce soit", a déclaré le général John Hyten, au cours d'une conférence de presse. Il part donc "du principe que Kim Jong-un a encore le plein contrôle de la force nucléaire nord-coréenne et des forces armées nord-coréennes".

La Corée du Nord a marqué, le 15 avril, le 108e anniversaire de la naissance du fondateur du régime, Kim Il-sung, grand-père du dirigeant actuel. Cette date est de loin la plus importante du calendrier politique au Nord. Mais Kim Jong-un n'a été vu sur aucune des photographies officielles. Daily NK, un média en ligne géré essentiellement par des Nord-Coréens qui se sont réfugiés à l'étranger, a affirmé que le dirigeant nord-coréen avait été opéré en avril pour des problèmes cardio-vasculaires et qu'il était en convalescence dans une villa dans la province de Phyongan du Nord.

Aucune information officielle n'a filtré

Les autorités sud-coréennes ont toutefois minimisé ces informations. Un haut responsable sud-coréen cité par l'agence de presse Yonhap, a notamment affirmé, sous couvert de l'anonymat, qu'il n'était "pas vrai" que Kim Jong-un était gravement malade. Aucune autre information officielle n'a filtré, de la part d'une dictature totalement fermée, qui ne communique que très rarement. La Maison Blanche est elle aussi restée prudente sur ces informations.

Le président américain a souligné que les rumeurs sur ses éventuels problèmes de santé du dirigeant nord-coréen n'avaient pas été confirmées. "Je veux juste dire à Kim Jong-un que je lui souhaite bonne chance", a déclaré Donald Trump. "Si son état de santé est celui mentionné dans les médias, c'est un état très préoccupant", a-t-il ajouté. "Personne n'a confirmé cela", a-t-il précisé. "Nous ne savons pas", a-t-il insisté, avant de conclure : "J'espère le voir en bonne santé."