Le "Dôme d'or" voulu par Donald Trump risque de déclencher une "guerre nucléaire" dans l'espace, selon la Corée du Nord

Le 20 mai, le président américain a donné de nouveaux détails sur le système de bouclier antimissiles qu'il veut déployer au-dessus des Etats-Unis.

franceinfo avec AFP

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Publié le 27/05/2025 07:31

Temps de lecture : 2min

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, à Pyongyang, le 8 février 2025. (STR / KCNA VIA KNS / AFP)

Pyongyang critique le "Dôme d'or" présenté par Donald Trump. Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a publié, mardi 27 mai, un mémorandum "pour dire à la communauté internationale que la mise en place par les Etats-Unis d'un nouveau système de défense antimissile est une 'initiative menaçante' très dangereuse visant à menacer la sécurité stratégique des Etats dotés d'armes nucléaires", rapporte l'agence officielle KCNA. La Corée du Nord, qui cherche justement à se doter de l'arme nucléaire, accuse les Etats-Unis d'être "déterminés à militariser l'espace" et de vouloir le transformer "en un champ de guerre nucléaire potentiel", selon KCNA.

Le 20 mai, le président américain a donné de nouveaux détails au sujet du système de bouclier antimissiles dont il rêve, le qualifiant de "très important pour le succès, voire la survie de notre pays". Le "Dôme d'or" se veut un système de défense contre un large éventail d'armes, des missiles balistiques intercontinentaux aux missiles hypersoniques ou de croisière, en passant par les drones. Il s'inspire du "Dôme de fer" israélien, conçu pour protéger le pays des attaques de courte portée par missiles, roquettes et drones, et non pour intercepter des missiles à portée intercontinentale.

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Selon les analystes, cette initiative est confrontée à des défis techniques et politiques importants, et pourrait s'avérer beaucoup plus coûteuse que les 175 milliards de dollars évoqués par le républicain. La Chine a également exprimé une forte opposition au projet, accusant les Etats-Unis de porter atteinte à la stabilité mondiale. La Russie, elle, a déclaré que l'initiative de Donald Trump nécessiterait des consultations avec le Kremlin, mais qu'elle relevait par ailleurs de la "souveraineté" des Etats-Unis, adoucissant le ton après avoir précédemment dénoncé ce projet comme déstabilisateur.