Joe Biden appelle Vladimir Poutine à agir contre les cyberattaques venues de Russie
Le président des Etats-Unis a téléphoné vendredi à son homologue russe après plusieurs attaques informatiques contre des entreprises américaines.
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Les Etats-Unis haussent le ton. Joe Biden a demandé vendredi 9 juillet à Vladimir Poutine, lors d'un échange téléphonique, d'agir contre les attaques au "rançongiciel" menées depuis la Russie.
Le président américain, qui avait déjà haussé le ton à ce sujet lors de sa rencontre avec son homologue russe en juin à Genève, était sous pression depuis l'assaut spectaculaire mené il y a une semaine contre la société américaine d'informatique Kaseya par des hackeurs russophones. Confronté à une opposition républicaine qui exige des représailles, Joe Biden avait discuté mardi avec de hauts responsables, notamment du renseignement ou de la justice, concernant la réponse à apporter. Il avait ensuite déclaré qu'il "transmettrait" un message à Vladimir Poutine.
Les Etats-Unis prêts à prendre "toutes les mesures nécessaires"
Vendredi, "le président a souligné l'importance que la Russie prenne des actes à l'encontre des groupes qui pratiquent les rançongiciels" depuis son sol, selon un communiqué de la Maison Blanche. Il "a répété que les Etats-Unis prendraient toutes les mesures nécessaires pour défendre leurs habitants et leurs infrastructures essentielles face à ce défi persistant", d'après ce compte-rendu. La discussion "s'est bien passée", a ensuite déclaré Joe Biden, qui s'est dit "optimiste". Interrogé sur de potentielles "conséquences", il a assuré que "oui", il y en aurait, sans rien révéler.
Les Etats-Unis ont été frappés récemment par de nombreuses attaques au "rançongiciel" ou "ransomware", qui consistent à s'introduire dans les réseaux d'une entité pour chiffrer ses données, puis à réclamer une rançon, le plus souvent en bitcoins, en échange de la clé de déchiffrement. Outre Kaseya, qui n'a toujours pas pu rallumer ses serveurs, des pirates informatiques ont attaqué le géant de la viande JBS, le gestionnaire d'oléoducs Colonial Pipeline, mais aussi des collectivités locales et des hôpitaux américains.
Même si Moscou nie toute responsabilité, la plupart de ces tentatives d'extorsion ont été imputées à des hackeurs agissant depuis le territoire russe.
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