Etats-Unis : un violeur obtient l'autorité parentale sur l'enfant de sa victime
Un tribunal du Michigan a effectué un test de paternité et a fait ajouter le nom du père de l'enfant à son certificat de naissance, sans en informer la mère, déplore l'avocate de la jeune femme.
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Enceinte après avoir subi un viol à l'âge de 12 ans, une Américaine, aujourd'hui âgée de 21 ans, a appris que l'homme qui l'avait agressée disposait désormais de l'autorité parentale conjointe sur son fils. Selon The Detroit News, qui a consacré un article à cette affaire vendredi 6 octobre, il pourrait s'agit d'un cas unique au Etats-Unis.
Ni la victime, ni l'agresseur n'a pourtant demandé que le père obtienne des droits sur l'enfant, né en 2009. "La démarche a été effectuée par le bureau du procureur comme c'est le cas lorsqu'une partie [ici, la mère] demande une aide sociale, a déclaré l'avocate du violeur. Il n'a rien demandé. Il a reçu un ordre de filiation délivré par la cour le mois dernier indiquant qu'il bénéficiait légalement de l'autorité parentale conjointe et d'un droit de visite."
Relâché au bout de 6 mois de prison
Rebecca Kiessling, l'avocate de la victime, est revenue sur le site du Detroit News sur les circonstances du viol : selon elle, la fillette avait quitté la maison familiale avec sa sœur de 13 ans et une amie, afin de rejoindre un ami. Ce dernier était accompagné d'un jeune homme de 18 ans, Christopher Mirasolo. Prétendant les emmener faire un tour en voiture, il s'était alors débarrassé de leurs téléphones portables et les avaient séquestrées pendant deux jours dans une maison vide, menaçant de les tuer si elles racontaient ce qu'il s'était passé.
Arrêté un mois après les faits, alors que la fillette de 12 ans était enceinte, Christopher Mirasolo a été condamné à un an de prison et relâché au bout de six mois, explique l'avocate de la victime. En 2010, il a été condamné à quatre ans de prison pour une autre agression sexuelle sur une victime âgée de 13 à 15 ans, toujours selon Rebecca Kiessling, qui a obtenu une audience devant le tribunal le 25 octobre pour obtenir la protection de l'enfant et de sa mère.
La victime a par ailleurs assuré ne pas avoir consenti à ce que son adresse soit communiquée à son agresseur, ni à ce que son nom soit ajouté au certificat de naissance de l'enfant, comme cela a été fait par la justice.
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