"Ballon espion" abattu par les Etats-Unis : la Chine exprime son "fort mécontentement" et fustige une décision "excessive"
Pékin juge que l'opération américaine "viole gravement les pratiques internationales" et se "réserve le droit" de répliquer.
Washington a "réagi de manière clairement excessive". Pékin a exprimé, dimanche 5 février, son "fort mécontentement", après que les Etats-Unis ont abattu le ballon chinois. L'engin, considéré comme un appareil d'espionnage par Washington, survolait le pays depuis plusieurs jours. Cette décision "viole gravement les pratiques internationales", a déclaré le ministère des Affaires étrangères chinois, qui se "réserve le droit" de répliquer.
La Chine "proteste contre l'utilisation de la force par les Etats-Unis", a martelé le ministre. L'opération menée samedi par un avion de chasse F-22 a eu lieu "au-dessus de l'eau au large de la côte de Caroline du Sud, dans l'espace aérien américain", selon le ministre de la Défense américain. Lloyd Austin a décrit l'opération comme une réponse à une "violation inacceptable" de la "souveraineté" américaine.
Un aéronef "utilisé à des fins de recherches", défend la Chine
Le président américain, Joe Biden, a félicité les pilotes ayant mené "avec succès" cette opération délicate. Ce ballon "était utilisé par la République populaire de Chine dans une tentative de surveiller des sites stratégiques" aux Etats-Unis, a déclaré Lloyd Austin. Selon des responsables du Pentagone, le ballon était entré dans l'espace aérien américain une première fois le 28 janvier au-dessus de l'Alaska, avant d'entrer au Canada deux jours plus tard, puis de revenir dans l'espace aérien américain au niveau de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis, le 31 janvier.
Pékin a reconnu que l'appareil était venu de Chine, mais a assuré qu'il s'agissait d'un "aéronef civil, utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques", qui a été "dévié de sa trajectoire". L'affaire a jeté un froid sur les relations entre les deux pays, provoquant le report d'une visite du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en Chine.
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