Aux Etats-Unis, une opération coup de poing de la police de l'immigration menée à Los Angeles, malgré la récente interdiction de ces raids par la justice
Mercredi, des agents ont surgi de l'arrière d'un camion de déménagement avant de se jeter sur un groupe de personnes. Cette descente a été filmée par des journalistes embarqués de Fox News.
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La police américaine de l'immigration a mené, mercredi 6 août, un raid devant un magasin de Los Angeles (Californie), malgré la récente interdiction par la justice de ces opérations coup de poing que les défenseurs des droits humains assimilent à de violents contrôles au faciès.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump diligente une politique spectaculaire contre l'immigration qu'il dit clandestine, voire criminelle, la police spécialisée, appelée ICE, étant largement déployée pour arrêter des personnes généralement originaires d'Amérique latine.
Mercredi, des agents ont surgi de l'arrière d'un camion de déménagement avant de se jeter sur un groupe de personnes. Cette descente a été filmée par des journalistes embarqués de Fox News, l'une des chaînes préférées des supporters de Donald Trump.
Ces derniers mois, ces images ont inondé les télévisions et les réseaux sociaux. Elles réjouissent les partisans d'une ligne implacable contre l'immigration autant qu'elles horrifient les défenseurs des droits humains.
"Opération cheval de Troie"
Gregory Bovino, le chef de la police aux frontières en Californie, a partagé la vidéo de mercredi avec pour titre "Opération cheval de Troie". "Il n'y a aucun sanctuaire qui échappe au gouvernement fédéral", s'est félicité sur X le procureur général par intérim Bill Essayli, dans un contexte de bras de fer entre l'administration Trump et ces villes de gauche, comme Los Angeles, dites sanctuaires parce qu'elles limitent leur coopération en matière de lutte contre l'immigration.
Ce raid est survenu après qu'un tribunal fédéral a ordonné en juillet l'arrêt de ce type d'opérations. Un appel du gouvernement Trump a été rejeté la semaine dernière, les ONG ayant fait valoir que ces opérations aboutissent essentiellement à l'arrestation de personnes en fonction de leur origine ethnique.
Cette décision de justice interdit "d'interpeller et de détenir des personnes sur la seule base d'amalgames liés à leur apparence, leur façon de parler ou l'endroit où elles se trouvent", a rappelé mercredi dans un communiqué Mohammad Tajsar, avocat de l'ACLU, influente organisation de défense des droits civiques. Selon Fox News, au total 16 personnes ont été placées en détention.
Fin juillet, l'ONG Human Rights Watch avait dénoncé les conditions "dégradantes et déshumanisantes" dans plusieurs centres de rétention pour migrants.
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