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Loup Bureau : pour son père, la nouvelle de sa libération arrive "au moment où on était au plus bas"

Loïc Bureau, père du journaliste Loup Bureau, a fait part de son soulagement, vendredi, après l'annonce de la libération de son fils détenu en Turquie depuis 51 jours.

franceinfo

Radio France

Publié le 15/09/2017 17:48 Mis à jour le 15/09/2017 19:39

Temps de lecture : 1min

Loic Bureau, père du journaliste Loup Bureau qui a été détenu en Turquie durant 51 jours, le 16 août 2017. (MAXPPP)

"C'est extraordinaire, c'est juste extraordinaire !" Loïc Bureau a répété, ému, ces mots à France Bleu Loire Océan, vendredi 15 septembre, après l'annonce de la libération de son fils. "C'est au moment où on était au plus bas qu'arrive la bonne nouvelle", s'est-il réjoui. Son fils Loup Bureau, journaliste, était détenu en Turquie depuis 51 jours.

Une situation "épuisante"

Pendant tout ce temps, "on se disait on lâche rien, on va gagner", mais c'est "épuisant", a avoué Loïc Bureau, professeur d'histoire-géographie dans un lycée de Nantes. La délivrance est arrivée vendredi, à 12h30 : "J'étais en salle des professeurs en train de manger avec mes collègues quand l'avocat m'a appelé", a raconté le père de Loup Bureau. Les "bruits qui courent" sont encourageants, lui signifie alors son avocat. L'ambassadeur de France semblait également "très joyeux".

"Il y avait un air de victoire même s'il [l'avocat] ne voulait pas qu'on s'enflamme", s'est remémoré Loïc Bureau. Et puis est venue la bonne nouvelle, la libération et l'expulsion à venir, même si aucune date n'est encore fixée.

Le Tribunal de Sirnak n'a cependant pas clos le dossier, et il faudra poursuivre le combat.
— Martin PRADEL (@MartinPradel) 15 septembre 2017

"S'il est libéré ce soir [vendredi] je suis presque sûr que notre avocat turc le logera chez lui. Je vois pas comment ça peut être autrement", a conclu le père, qui espère revoir vite son fils.

Le journaliste de 27 ans est soupçonné par la Turquie d'appartenir à une organisation terroriste. Les autorités turques se basent sur un de ses reportages sur des combattants kurdes.