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Vidéo Déradicalisation : la "méthode Dounia Bouzar" et ses ratés

Publié le 07/04/2017 09:58 Mis à jour le 07/04/2017 09:58

Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min

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Quand une jeune "déradicalisée" au parcours très médiatisé se fait arrêter sur la route de la Syrie… "Complément d'enquête" revenait le 6 avril 2017 sur "les ratés de la déradic'", comme cet échec de la "méthode Dounia Bouzar". Extrait.

Mai 2015 : encore un plateau télé pour l'ultramédiatique Dounia Bouzar, spécialiste controversée de la radicalisation. Au "Grand Journal" de Canal+, elle débarque avec une jeune fille de 16 ans qui projetait quelques semaines auparavant de commettre un attentat dans une synagogue. "Léa" a été prise en charge dans la structure de Dounia Bouzar, et elle affirme avoir "complètement" pris conscience que "ces terroristes n'ont rien à voir avec l'islam".

Echec ou "rechute" ?

"En l'occurrence, la jeune fille qui était censée être la vitrine de la méthode de déradicalisation à la française, après un an d'administration de la soi-disant potion déradicalisante, cette jeune fille qui avait été traînée sur tous les plateaux télé, en France et à l'étranger… elle a été arrêtée sur le chemin de la Syrie, et aujourd'hui, elle est en détention." C'est David Thomson, journaliste spécialiste des questions jihadistes, qui résume cette affaire embarrassante pour Dounia Bouzar.

La polémique jette le discrédit sur sa méthode. L'anthropologue devenue la "Mme Déradicalisation" du gouvernement avait prévenu des "risques de rechute", se justifie-t-elle. Contestée de tous côtés, elle finit par claquer la porte du ministère en février 2016. Officiellement pour des désaccords politiques…

Extrait de "Les ratés de la déradic'", un reportage diffusé dans "Complément d'enquête" le 6 avril 2017.