Un homme arrêté dans la banlieue lilloise lors d'une vaste opération antiterroriste entre la France et la Belgique
"Des investigations sont actuellement en cours en Belgique" dans le cadre de cette enquête. Quatre personnes ont également été interpellées après la découverte d'une cache d'armes à Bruxelles.
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Un homme de 42 ans soupçonné de projeter une "action violente" a été interpellé mercredi 5 juillet à Wattignies (Nord), dans la banlieue lilloise, lors d'une opération antiterroriste franco-belge. "On a entendu un grand bruit, ça nous a réveillés", témoigne auprès de France 3 un voisin. Ce dernier a ouvert sa fenêtre et aperçu "entre 10 et 15 véhicules de police et une trentaine de policiers avec des fusils-mitrailleurs". Les hommes étaient cagoulés. "On a entendu des vitres brisées, et puis ils ont défoncé la porte", poursuit-il.
Parallèlement à cette arrestation, "des investigations sont actuellement en cours en Belgique", a affirmé à l'AFP une source proche de l'enquête, sans donner plus de précisions. De fait, quatre personnes ont été arrêtées dans la nuit de mardi à mercredi après la découverte d'une cache d'armes à Bruxelles. Selon les informations de France 2, ces arrestations ont bien un lien avec l'interpellation du quadragénaire près de Lille.
Des liens avec les Kamikaze Riders ?
Ces quatre personnes "ont été emmenées pour audition", a expliqué à l'AFP le porte-parole du parquet, Eric Van der Sypt. Elles sont suspectées d'avoir "un lien direct avec des membres des Kamikaze Riders", notamment avec deux hommes dont l'arrestation à la fin 2015 avait mis en émoi la Belgique et provoqué l'annulation de festivités du Nouvel An de crainte d'un attentat, a précisé Eric Van der Sypt. Selon une source citée par l'AFP, l'homme arrêté à Wattignies serait lui aussi proche des Kamikaze Riders.
Né en 2003 dans la banlieue bruxelloise, le groupe des Kamikaze Riders est soupçonné d'avoir un lien avec des attentats déjoués à Bruxelles à la fin 2015. En octobre 2016, deux membres de ce groupe avaient été condamnés pour "appartenance à un groupe terroriste" lié à la mouvance jihadiste. Interrogé par franceinfo, le parquet fédéral belge s'est refusé à tout autre commentaire.
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