Syrie : les experts de l'ONU ont quitté Damas
Les treize inspecteurs des Nations unies, chargés de mener une enquête sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad, ont quitté samedi leur hôtel de Damas dans un convoi de voitures. ils ont rejoint l'aéroport de Beyrouth dans la matinée. Un départ qui pourrait accélérer une intervention militaire des Etats-Unis.
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Après un peu moins de deux semaines passées en Syrie, les 13 enquêteurs de l'ONU ont quitté samedi matin l'hôtel dans lequel ils résidaient à Damas.
Un convoi de six voitures est venu les récupérer avec leurs bagages dans la matinée, avant de prendre la direction du Liban et de l'aéroport de Beyrouth. Ils ont été escortés par des véhicules des forces de sécurité libanaises. Prévu à sept heures, ce départ s'est fait dans la précipitation et a été avancé de deux heures.
Arrivés le 18 août dans la capitale syrienne pour enquêter sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad, ils étaient sur place au moment de l'attaque d'une banlieue de Damas le 21 août.
Un assaut qui a fait 1.429 victimes, dont 426 enfants, et durant lequel les rebelles ont accusé le pouvoir syrien d'avoir utilisé du gaz neurotoxique. Les experts de l'ONU avaient été autorisés par le régime à se rendre sur place lundi, après plusieurs jours de tergiversations.
L'équipe, dirigée par le Dr Ake Sellström, a collecté des échantillons et réuni plusieurs témoignages sur place. Les analyses de ces échantillons pourraient prendre jusqu'à
deux semaines, d'après ce qu'a indiqué le secrétaire
général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d'une réunion à
huis clos avec les membres permanents du Conseil de sécurité.
"Une fenêtre d'opportunité " pour des frappes militaires
Le départ des inspecteurs des Nations unies a des chances d'accélérer une intervention militaire des Etats-Unis, le secrétaire d'Etat américain John Kerry ayant déclaré vendredi soir que la fin de l'enquête de l'ONU pourrait ouvrir une "fenêtre d'opportunité " pour d'éventuelles frappes.
Barack Obama a été clair : il veut une intervention courte et rapide, qui devrait avoir lieu avant mardi. Ce jour-là, le président des Etats-Unis sera en Suède, puis à Saint Pétersbourg le lendemain pour le G20. Si elle avait lieu, la campagne de frappes ne devrait donc pas durer plus de 72 heures.
Ces frappes pourraient être "limitées " et n'avoir pour seul but que d'intimider Bachar al-Assad et de le dissuader d'avoir recours à des armes chimiques.
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