Six mois de captivité pour les lycéennes enlevées par Boko Haram au Nigéria
Une manifestation va avoir lieu ce mardi à Abuja, la capitale du Nigéria, pour demander la libération des 200 lycéennes enlevées il y a six mois par le groupe islamiste Boko Haram dans le nord est du pays. Le mouvement "Bring back our girls" maintient la mobilisation mais dénonce la passivité des autorités nigérianes et regrette le désintérêt de la communauté internationale.
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Depuis six mois, depuis que les islamistes de Boko Haram ont traîné, l'arme au poing, 276 lycéennes de Chibok dans une forêt du nord est du Nigéria, le mouvement Bring back our girls se bat pour leur libération. Bien souvent seul. Une fois de plus, pour marquer le triste anniversaire de ces six mois, il organise une manifestation à Abuja, la capitale. Quelques centaines de membres de ce groupe ont prévu de marcher jusqu'à la résidence du président, Goodluck Jonathan, pour demander une audience.
Risques pour leurs vies
Bring back our girls dénonce la passivité des autorités nigérianes. L'armée affirme avoit localisé les jeunes filles, mais avance qu'une opération de sauvetage risquerait de mettre leurs vies en péril. Même les pays étrangers qui avaient dans un premier temps proposé leur aide logistique au Nigéria se plaignent du manque de progrès dans les recherches.
Les proches des jeunes filles toujours disparues - il en reste 219 car certaines d'entre elles ont réussi à s'échapper au début de leur captivité - regrettent aussi le silence de la communauté internationale, en particulier celui des médias qui ont couvert le début de la prise d'otage puis, faute de nouvelles informations, s'en sont désintéressés.
"Je ne perds pas espoir de pouvoir serrer un jour ma fille dans mes bras "
Pour les parents des lycéennes, ces six mois sont donc six mois à passer de l'espoir à l'angoisse. Espoir, le mois dernier, lorsqu'une jeune fille a été découverte, laissant penser que ses camarades étaient vivantes. "Nous demandons au gouvernement de redoubler d'efforts pour retrouver et sauver les filles ", lance la mère d'une disparue. "Je ne perds pas espoir de pouvoir serrer un jour ma fille dans mes bras ".
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