"Vous n'êtes pas seuls" : réunis à Kiev, opposants politiques et combattants russes engagés contre Poutine se tournent vers plus d'unité et d'action
Une rencontre entre des représentants de l’opposition russe et des combattants russes engagés contre l’armée de Poutine a eu lieu dimanche à Kiev, en Ukraine.
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Plusieurs meneurs de l’opposition russe à Vladimir Poutine se sont réunis dimanche 17 mars à Kiev, la capitale ukrainienne, au moment où se terminait l’élection présidentielle en Russie. Ces opposants au Kremlin sont venus afficher leur soutien à trois bataillons de volontaires russes qui, depuis bientôt une semaine, mènent des offensives militaires en territoire russe, contre l’armée de leur propre pays, et affirment avoir déjà "libéré plusieurs villages de la dictature poutinienne".
L'opposant russe Ivan Tyutrin, arrivé de Londres où il vit en exil, veut voir dans cette première rencontre de Kiev le signe d'un tournant vers plus d'unité et d'action de la part des forces d'opposition à Vladimir Poutine. "Dans l'opposition russe actuelle, il y a deux camps : ceux qui veulent s'engager activement dans les opérations militaires et soutenir l'Ukraine, et ceux qui sont contre le régime de Poutine, mais sans résister militairement parce que cela implique la mort de citoyens russes", relève-t-il.
"On ne peut l'emporter que les armes à la main"
Ce choix des armes, c'est celui qu'a fait Aleksey Baranovsky. Russe par son passeport, Ukrainien de cœur, il a rejoint Kiev quelques jours avant le début de la guerre. "Contre le régime de Poutine, on ne peut l'emporter que les armes à la main", dit-il. Depuis six jours, Aleksey combat dans la région russe de Koursk avec la Légion "Liberté de la Russie" contre l'armée de son pays natal. "Nous causons de vrais dégâts à l'armée de Poutine. Il y a déjà des dizaines de soldats morts dans les rangs de l'armée russe, des dizaines de blindés détruits par notre offensive. On a conquis une bande de terre à la frontière qui est profonde de plusieurs kilomètres, une zone grise où les bureaux de vote n'ont pas pu ouvrir."
Une zone de territoire russe débarrassée de Vladimir Poutine, de son armée et de son simulacre d'élection présidentielle, c'est une victoire symbolique et c'est déjà beaucoup pour Aleksey et ses compagnons d'armes. "L'élection arrive juste après l'assassinat de Alexeï Navalny, qui a porté un gros coup à l'opposition russe. Alors nous, on leur envoie ce signal : 'Vous n'êtes pas seuls'. Il y a des Russes qui prennent les armes pour venger la mort de Navalny, celle de Boris Nemtsov et toutes les répressions que le régime de Poutine inflige à l'opposition russe."
Pour sceller leur union autour du soutien à la guerre contre Poutine, les organisateurs de ce forum de Kiev espèrent pour leur prochaine réunion accueillir Ioulia Navalnaïa, qui a repris le flambeau de son mari assassiné Alexeï Navalny.
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