Vladimir Poutine affirme "soutenir" la candidate démocrate Kamala Harris à la présidentielle américaine
Le président russe a estimé que l'ex-chef d'Etat américain et candidat républicain Donald Trump avait imposé "plus de sanctions à la Russie qu'aucun président" avant lui.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/09/05/000-36fk3ly-66d98a88b2940143427179.jpg)
Un soutien inattendu et sujet à caution. Le président russe Vladimir Poutine a assuré, jeudi 5 septembre, "soutenir" la candidate démocrate Kamala Harris, actuelle vice-présidente des Etats-Unis, pour la présidentielle américaine. Cette déclaration, faite lors d'un forum économique à Vladivostok, intervient au lendemain d'accusations d'ingérences électorales formulées par Washington et rejetées par Moscou.
Les autorités américaines ont pris, mercredi, des mesures, dont des poursuites pénales et des sanctions, pour des tentatives d'"influer" sur le résultat de l'élection présidentielle du 5 novembre. Le renseignement américain avait déjà conclu à des ingérences russes lors des scrutins présidentiels en 2016 et en 2020 pour favoriser le candidat républicain Donald Trump, ce que l'intéressé conteste catégoriquement et que la diplomatie russe a démenti.
"Elle a un rire si expressif et contagieux"
Sans répondre directement à ces accusations, Vladimir Poutine a affirmé que le président américain Joe Biden avait "recommandé à ses électeurs de soutenir Mme Harris, donc nous la soutiendrons aussi". "Deuxièmement, elle a un rire si expressif et contagieux que cela montre qu'elle se porte bien", a-t-il ajouté, alors que le rire de Kamala Harris est très souvent moqué par les conservateurs américains, Donald Trump en tête.
Le président russe a estimé que le candidat républicain Donald Trump, ancien locataire de la Maison Blanche de 2017 à 2021, avait imposé "plus de sanctions à la Russie qu'aucun président" avant lui, et que Kamala Harris "s'abstiendr[ait] peut-être de faire ce genre de choses". "Mais au bout du compte, le choix revient au peuple américain", a conclu Vladimir Poutine.
"Les seules personnes qui devraient déterminer qui sera la ou le prochain président des Etats-Unis sont les Américains et nous apprécierons grandement que Vladimir Poutine, petit a, arrête de parler de notre élection, et, petit b, arrête de s'en mêler", a réagi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, lors d'un échange avec des journalistes.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter