Appel à la trêve : la contre-proposition de V. Poutine

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Article rédigé par franceinfo - J. Poissonnier, M. Burgot, A. Ponsinet, S. Guillemot, A. Pham, D. Padalka, V. Hryshko, C. Beauvalet
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Après la proposition de cessez-le-feu de 30 jours, dès lundi, par Kiev et ses alliées, Vladimir Poutine a affirmé vouloir une négociation directe avec l'Ukraine, le 15 mai à Istanbul. De son côté, Volodymyr Zelensky a répondu en annonçant sa présence en Turquie et y attendra le président russe. Mais est-ce que le deal est encore possible entre les deux pays ?

Hier soir, Vladimir Poutine a pris la parole en pleine nuit après avoir fait attendre les journalistes sur place pendant plus de 8 h. L’annonce du président russe est surprenante et c’est peut-être un tournant décisif dans la guerre. Il propose des négociations en tête-à-tête avec l’Ukraine. “Nous proposons de les démarrer sans délai, jeudi prochain, le 15 mai à Istanbul (Turquie). La Russie est prête à négocier mais sans condition préalable”, a déclaré Vladimir Poutine. “Sans condition préalable”, cela signifie plus clairement sans cessez-le-feu.

La réponse de Volodymyr Zelensky

Le cessez-le-feu est pourtant une exigence importante de Volodymyr Zelensky. Le soir du dimanche 11 mai, il répond avec fermeté. “Nous attendons un cessez-le-feu total et durable à partir de demain. J’attendrai Poutine en Turquie jeudi personnellement. J’espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses”, écrit le président ukrainien sur le réseau social X.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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