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Rébellion de Wagner : comment Evguéni Prigojine a finalement accepté un accord avec le Kremlin

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Article rédigé par franceinfo - M. Bougault, J. Chouquet
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Les troupes de Wagner progressaient encore sans embûches vers la capitale russe, Moscou, samedi 24 juin. Mais leur chef, Evguéni Prigojine, a finalement accepté un accord avec le Kremlin. La Biélorussie a joué les médiatrices.

Samedi 24 juin, dans les rues de Rostov (Russie), Evguéni Prigojine savourait les salutations de ses soutiens. Ce soir-là, le chef de la milice Wagner quittait la ville, accompagné de ses mercenaires, sous les acclamations. Il venait juste de mettre fin, par surprise, à la rébellion démarrée 24 heures plus tôt. "C'est le moment où le sang peut couler. C'est pourquoi, conscients de notre responsabilité dans l'effusion du sang russe, nous faisons reculer nos colonnes et nous retournons dans les camps de campagne", a-t-il déclaré.

Le président biélorusse en médiateur

Samedi encore, les mercenaires progressaient vers Moscou (Russie), et leur chef jurait d'aller jusqu'au bout. Soudainement, Evguéni Prigojine a accepté un accord. Le président biélorusse a joué les médiateurs. Le chef de Wagner a été sommé de partir en Biélorussie. Le Kremlin a assuré que ses soldats ne seraient pas poursuivis. Si Evguéni Prigojine a fait trembler le pouvoir russe, le calme est revenu dans les villes qu'il occupait avec ses mercenaires, dimanche.

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