Annulation de la vente des Mistral à la Russie : la facture pourrait s'élever à 1,1 milliard d'euros pour la France
Une somme de 949,7 millions a déjà été versée par la Banque de France à la Banque centrale russe.
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Le démontage de matériels militaires russes intégrés aux deux navires de guerre de type Mistral, dont la vente par la France à la Russie a été annulée, devrait durer jusqu'en janvier. Au final, le coût de cette annulation pourrait s'élever à 1,1 milliard d'euros à l'Etat, au lieu des 950 millions d'euros évoqués il y a une semaine.
C'est ce qu'a indiqué le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), Louis Gautier, lors d'auditions parlementaires organisées mardi à huis clos, dont l'AFP a obtenu un résumé, vendredi 11 septembre.
Une addition encore incomplète
Cette estimation inclut notamment des frais de gardiennage et de maintien en état opérationnel des navires, qui s'élèvent à 2 millions d'euros par jour, mais pas encore les frais de remplacement des matériels russes en vue d'une revente à un autre pays, dont le montant n'est pas encore connu. Il faudra en outre soustraire le montant d'une éventuelle transaction si la France parvenait à vendre ces bâtiments à un autre pays.
Le SGDSN, qui était le négociateur français avec Moscou dans ce dossier, a réfuté la facture totale de 2 milliards d'euros avancée par Le Canard enchaîné. Ce montant a été jugé "absurde" au sein de l'organe gouvernemental, qui dépend de Matignon.
L'Egypte et trois autres pays intéressés
Le Canada, l'Inde, Singapour mais surtout l'Egypte ont exprimé leur intérêt "sérieux" pour les navires, a également expliqué Louis Gautier, alors que la France espère conclure rapidement une revente.
Le projet de loi entérinant l'accord franco-russe après la décision de Paris de renoncer à livrer deux Mistral, du fait de l'implication de Moscou dans la crise ukrainienne, doit être débattu jeudi à l'Assemblée. Quelque 949,7 millions ont déjà été versés par la Banque de France à la Banque centrale russe dès la conclusion de l'accord avec Moscou, le 5 août. Cette somme comprend l'avance de 893 millions versée par la partie russe, plus un montant de 56,7 millions payé par l'Etat français, qui couvre notamment des frais de formation de marins russes.
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