L'avion de la ministre de la Défense espagnole victime d'un brouillage GPS alors qu'elle volait près d'un territoire russe

L'incident s'est produit alors que l'appareil où se trouvait cette membre du gouvernement espagnol volait près de l'enclave de Kaliningrad, située entre la Lituanie et la Pologne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre de la Défense espagnole, Margarita Robles, le 29 août 2025 à Copenhague (Danemark). (THOMAS TRAASDAHL / AFP)
La ministre de la Défense espagnole, Margarita Robles, le 29 août 2025 à Copenhague (Danemark). (THOMAS TRAASDAHL / AFP)

Une nouvelle affaire de brouillage GPS ? L'avion de la ministre de la Défense espagnole a été victime, mercredi 24 septembre, d'un brouillage GPS en passant près de Kaliningrad, une enclave russe située entre la Lituanie et la Pologne, au sein de l'Union européenne, dans une zone où ces incidents sont fréquents, a annoncé une source de ce ministère. "Il y a eu une tentative de brouillage du signal GPS", a expliqué cette source à l'AFP, en ajoutant que l'avion dans lequel se trouvait Margarita Robles disposait d'un système crypté, et que cela n'avait pas "affecté" son vol à destination de la Lituanie.

"Tout le monde a le droit de voler et de se déplacer dans tout le territoire européen sans qu'il y ait, comme nous l'avons vécu ce matin, des interférences de la part de 'nous savons très bien qui'", a déploré la ministre après son atterrissage, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue lituanienne, Dovilė Sakalienė. "Ceci est encore une fois l'illustration du fait que la Russie est un voisin qui ne respecte aucune règle et ne se soucie pas des dommages qu'elle peut causer, a surenchéri la ministre lituanienne. Les avions civils rencontrent déjà constamment des difficultés à cause de cela".

Fin août, l'avion à bord duquel voyageait la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen avait été victime d'un "brouillage GPS", en Bulgarie cette fois. Une de ses porte-paroles avait affirmé que la Russie était soupçonnée d'être derrière cet acte, mais la Bulgarie avait rapidement annoncé qu'elle n'ouvrirait pas d'enquête sur ces perturbations, fréquentes également dans cette partie d'Europe de l'Est.

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