Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine menace d'"étrangler" les entreprises occidentales qui restent en Russie, mais ont réduit leur activité

"Nous avons offert les conditions les plus favorables pour qu'ils travaillent sur notre marché, et eux, ils essaient de nous étrangler", a critiqué le dirigeant lors d'une réunion avec des entrepreneurs russes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion avec la communauté d'affaires russe pour célébrer la Journée de l'entrepreneuriat au palais du Kremlin, le 26 mai 2025 à Moscou. (GRIGORY SYSOEV / ZUMA / SIPA)
Le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion avec la communauté d'affaires russe pour célébrer la Journée de l'entrepreneuriat au palais du Kremlin, le 26 mai 2025 à Moscou. (GRIGORY SYSOEV / ZUMA / SIPA)

Le président russe Vladimir Poutine a menacé les entreprises occidentales restant en Russie et agissant contre ses intérêts, lundi 26 mai. "Nous devons les étrangler. Je suis complètement d'accord, et je le dis sans hésitation", a-t-il répondu à l'appel d'un homme d'affaires à restreindre les activités des entreprises technologiques américaines Zoom et Microsoft, qui ne fournissent actuellement que des services limités en Russie.

De nombreuses entreprises occidentales ont quitté la Russie ou réduit considérablement leurs activités dans le pays après que Moscou a lancé son offensive militaire en Ukraine en février 2022, entraînant une série de sanctions économiques de la part des alliés de Kiev. "Nous n'avons expulsé personne... Nous avons offert les conditions les plus favorables pour qu'ils travaillent sur notre marché, et eux, ils essaient de nous étrangler", a poursuivi le président russe lors d'une réunion avec des entrepreneurs, sans préciser comment exactement les entreprises occidentales nuisent à la Russie. 

Les entreprises qui ont complètement quitté la Russie, comme la chaîne de restauration rapide américaine McDonald's, ne recevront pas un accueil chaleureux si elles décident de revenir, a-t-il également prévenu. La chaîne de restauration rapide américaine a "mis tout le monde dans une situation difficile", a-t-il critiqué. "Ils sont partis, et maintenant, s'ils veulent revenir, sommes-nous censés leur dérouler le tapis ? Non, bien sûr que non".

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