: Reportage Rébellion en Russie : "Samedi n'a pas existé", affirme un habitant de Moscou, après la tentative avortée d'Evguéni Prigojine
À Moscou, règne une sorte de sidération, au lendemain de la tentative de rébellion du groupe Wagner contre l'armée russe.
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Il y avait beaucoup de monde dans les rues de Moscou dimanche 25 juin, mais peu de gens avaient envie de commenter la journée de samedi après la tentative de rebellion d'Evgueni Prigojine à la tête du groupe paramilitaire Wagner, qui a fait trembler le Kremlin. "Hier n'a pas existé", lâche un passant en poursuivant sa route. D'autres restent un peu sidérés comme Maria : "Je ne regarde pas beaucoup les informations et je ne connais pas grand-chose à la politique, explique-t-elle. Et je ne sais pas comment réagir".
>> Rébellion de Wagner : les questions qui se posent après la tentative avortée d'Evguéni Prigojine
Ceci dit la perspective de voir débarquer une petite armée dans la ville n'a pas terrorisé la grande majorité des Moscovites. Question d'habitude selon Igor : "Non, ce n'est pas si effrayant. Nous n'avons peur de rien, nous sommes en Russie !"
"Depuis les années 1990, nous sommes habitués à tout. Tout se passe bien !"
Igor, un Moscoviteà franceinfo
Mais tous ont suivi de près la progression de la colonne Wagner, avec un certain espoir pour Serguei. "Prigojine a en quelque sorte donner l'espoir que quelque chose allait changer. Hier, il y avait les conditions requises pour dégager ce dictateur, Poutine", confie-t-il. "Mais cela n'a pas fonctionner, regrette Serguei, j'espère que cela se produira. Mais comment je ne le sais pas encore".
Tous sont d'accord sur ce point : il va se passer quelque chose, le Kremlin ne peut pas en rester là. D'ailleurs, ce lundi matin, la télévision publique russe a diffusé des images du ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, en train d'inspecter les forces russes en Ukraine, sa première apparition publique après la rébellion avortée du groupe paramilitaire Wagner. Selon des extraits fournis par le ministère de la Défense et diffusés par la chaîne de télévision Rossia 24, celui qui était au coeur des critiques d'Evguéni Progojine - l'accusant d'avoir sacrifié des milliers d'hommes en Ukraine - s'est rendu dans un poste de commandement des forces russes en Ukraine et y "a tenu une réunion avec les responsables" d'une des unités.
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