Royaume-Uni : les soirées "silent disco" dans la cathédrale de Canterbury font bondir certains fidèles
Le prestigieux édifice religieux, siège de l'Eglise anglicane d'Angleterre, propose deux "fêtes dansantes silencieuses" par semaine. Une pétition a été lancée pour protester contre cette initiative.
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Que certains se rassurent : il ne s'agit pas d'une "rave party dans la nef". La cathédrale de Canterbury, au sud-est de Londres, va se transformer en boîte de nuit. Plusieurs soirées dansantes s’y déroulent ces jours-ci, avec l’assentiment du révérend.
Au total, 3 000 personnes viennent danser avec un casque sur les oreilles. Le thème de ces soirées, où il sera possible de boire de l'alcool : les années 1990, avec les tubes de l'époque de Britney Spears, les Spice Girls, Whitney Houston ou encore Eminem et Oasis. Si les places se sont arrachées pour y assister, le concept irrite aussi certains croyants, qui veulent se réunir devant la cathédrale pour manifester leur opposition. Plus de 1 600 d'entre eux ont signé une pétition en ligne contre l'évènement.
Indignation d'un ancien prêtre anglican
Gavin Ashenden désapprouve cette initiative et le dit sur les réseaux sociaux. Au passage, cet ancien prêtre anglican découvre le tube The Real Slim Shady d’Eminem qui va être diffusé au sein de la cathédrale. Et surtout cette phrase : "My bum is on your lips, my bum is on your lips. And if I'm lucky, you might just give it a little kiss". "'Mes fesses sont sur tes lèvres. Si j’ai de la chance, tu pourrais leur faire un petit bisou' : ces paroles seront diffusées dans les casques de raveurs saouls qui contempleront une architecture antique, 14 siècles d’histoire chrétienne, dans laquelle ils ont déboulé à la recherche d’un bon moment", dénonce Gavin Ashenden.
La cathédrale de Canterbury, édifice classé au patrimoine mondial de l'Unesco situé dans le Kent au sud-est de l'Angleterre, est le siège de l'Eglise anglicane d'Angleterre. Son archevêque en est le chef spirituel et à ce titre, couronne notamment le monarque britannique, qui en est le chef suprême. Mais face aux critiques, le doyen de la cathédrale de Canterbury ne recule pas : il rappelle que l’église a toujours fait partie de la vie de la communauté de façon bien plus large qu’un simple lieu de culte, précisant qu’au fil des siècles, toute sorte de danses ont été pratiquées entre ces murs sacrés.
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