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Royaume-Uni : une quatrième personne arrêtée dans l'enquête sur la découverte de 39 corps dans un camion

Les corps ont été découverts dans la nuit de mardi à mercredi dans un camion frigorifique dans une zone industrielle de Grays, dans l'Essex, à une trentaine de kilomètres à l'est de Londres.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 25/10/2019 15:05 Mis à jour le 25/10/2019 21:43

Temps de lecture : 1min

La police scientifique étudie le camion dans lequel 39 corps ont été retrouvés, à l'est de Londres, au Royaume-Uni, le 23 octobre 2019. (BEN STANSALL / AFP) — La police scientifique étudie le camion dans lequel 39 corps ont été retrouvés, à l'est de Londres, au Royaume-Uni, le 23 octobre 2019. (BEN STANSALL / AFP)

La police britannique a annoncé, vendredi 25 octobre, avoir procédé à plusieurs nouvelles arrestations à la suite de la découverte, près de Londres (Royaume-Uni), de 39 cadavres dans un camion. Un homme et d'une femme, tous deux âgés de 38 ans et originaires du nord-ouest de l'Angleterre sont suspectés de trafic d'êtres humains et d'homicides, a indiqué la police de l'Essex dans un communiqué (en anglais). Un autre homme, âgé de 48 ans et originaire d'Irlande du Nord, a également été arrêté, a annoncé la police lors d'une conférence de presse donnée en début de soirée.

Le chauffeur du véhicule, âgé de 25 ans et originaire également d'Irlande du Nord, déjà interpellé, est quant à lui toujours en détention et lui aussi suspecté de "meurtre", a précisé la police.

Les premières autopsies prévues vendredi

Les 39 corps ont été découverts dans la nuit de mardi à mercredi dans un camion frigorifique dans une zone industrielle de Grays, dans l'Essex, à une trentaine de kilomètres à l'est de Londres. La remorque les contenant était arrivée peu avant, après une traversée d'environ neuf heures, du port belge de Zeebruges à Purfleet, sur la Tamise, où le camion l'avait prise en charge.

Les corps ont commencé à être transférés dans un hôpital voisin et les premières autopsies doivent avoir lieu vendredi 25 octobre, selon la police qui avertit que l'"identification formelle (des victimes) sera une partie longue et cruciale de l'enquête".