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Royaume-Uni : Boris Johnson a répondu au questionnaire de la police dans l'enquête sur le "Partygate"

La police enquête sur une douzaine de réceptions à la résidence du Premier ministre, réparties entre 2020 et 2021, pendant les restrictions sanitaires contre le Covid-19.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/02/2022 08:38 Mis à jour le 19/02/2022 10:37

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Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, le 10 février 2022 à Varsovie (Pologne).  (MATEUSZ WLODARCZYK / NURPHOTO / AFP) — Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, le 10 février 2022 à Varsovie (Pologne). (MATEUSZ WLODARCZYK / NURPHOTO / AFP)

Il s'est plié à la requête de Scotland Yard. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a répondu au questionnaire envoyé par la police de Londres dans l'enquête sur les rassemblements à Downing Street pendant le confinement, ont indiqué ses services, vendredi 18 février.

Le chef du gouvernement britannique, dont la survie politique est en jeu dans cette affaire, a renvoyé le questionnaire d'enquête dans le délai de sept jours qui avait été fixé, selon Downing Street. Il y a huit jours, la police de Londres avait annoncé qu'elle allait contacter "plus de 50 personnes" pour obtenir leurs dépositions dans cette affaire qui fait scandale au Royaume-Uni. Une douzaine de réceptions, réparties entre 2020 et 2021, sont visées par l'enquête policière. Elles ont eu lieu alors que les Britanniques voyaient leurs contacts sociaux durement entravés par les restrictions sanitaires contre le Covid-19.

Excluant toute démission malgré les appels en ce sens de l'opposition et de députés de son propre camp conservateur, Boris Johnson lutte depuis plusieurs semaines pour sauver son poste. Après la publication d'un pré-rapport interne épinglant des "erreurs de leadership et de jugement", son sort reste suspendu aux conclusions de l'enquête de police. Si elles l'accablaient, le seuil des 54 députés conservateurs requis pour déclencher un vote de défiance pourrait rapidement être atteint.