Le Royaume-Uni se dit finalement prêt à "examiner des propositions" pour un rapprochement douanier avec l'Union européenne

Le nouveau Premier ministre Keir Starmer cherche à se rapprocher de l'UE, sans pour autant rejoindre le marché unique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre des Finances Rachel Reeves sur le plateau de la BBC à Londres (Royaume-Uni), le 26 janvier 2025. (JEFF OVERS / BBC / AFP)
La ministre des Finances Rachel Reeves sur le plateau de la BBC à Londres (Royaume-Uni), le 26 janvier 2025. (JEFF OVERS / BBC / AFP)

Un premier pas vers Bruxelles ? Le gouvernement travailliste du Royaume-Uni, qui avait rejeté dans la semaine une suggestion d'accord douanier avec des Etats membres de l'Union europénne, s'est dit dimanche 26 janvier prêt à "examiner des propositions". Une façon d'ouvrir timidement la porte à un rapprochement commercial post-Brexit.

Depuis son arrivée au pouvoir, le Premier ministre travailliste Keir Starmer n'a eu de cesse de tenter de réchauffer les relations avec l'UE après des années de tensions entre Bruxelles et les gouvernements conservateurs, mais sans revenir sur le divorce, ni rejoindre le marché unique. La rupture a compliqué les échanges avec l'UE, qui reste le principal partenaire commercial du Royaume-Uni, malgré un accord de libre-échange.

Le gouvernement "ravi"

Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, avait déclaré en début de semaine à la BBC que l'UE était prête à "envisager" d'intégrer le Royaume-Uni à cet accord douanier. Ce dernier regroupe certains pays membres, des Etats méditerranéens et des pays des Balkans. Le Royaume-Uni "n'a aucun projet de rejoindre" un tel accord, avait rétorqué jeudi le ministre des Relations post-Brexit avec l'UE, Nick Thomas-Symonds.

Dimanche sur la chaîne Sky News, la ministre des Finances Rachel Reeves, l'un des principaux visages de l'exécutif, a nuancé les propos de son collègue. "Il était très intéressant de voir Maros Sefcovic suggérer cette semaine que le Royaume-Uni pourrait être la bienvenue dans ce cadre douanier", a-t-elle d'abord déclaré. "Nous sommes absolument ravis d'examiner ces différentes propositions", a-t-elle ajouté, sans s'avancer davantage.

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