: Vidéo Intervention en Syrie : comment Hollande, Obama et Cameron ont temporisé
/2021/12/14/61b8b98872dce_benoit-zagdoun.png)
La détermination à sanctionner le régime syrien affichée par la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni s'est estompée face aux difficultés rencontrées dans la mise en œuvre d'une action militaire.
En deux jours à peine, les discours sont devenus moins martiaux. François Hollande, Barack Obama et David Cameron ont d'abord affiché leur volonté de sanctionner le régime de Bachar Al-Assad, qui a utilisé des armes chimiques contre sa population. Mais la France, les Etats-Unis et la Royaume-Uni ont dû revoir leur position, face au scepticisme de l'opinion publique à l'égard d'une intervention militaire en Syrie et à l'impossibilité d'un accord au Conseil de sécurité de l'ONU.
Mardi 27 août, François Hollande fustigeait un "acte abject" du régime syrien, "qui le condamne définitivement aux yeux du monde" et "ne peut rester sans réponse". D'un ton solennel, le chef de l'Etat l'assurait : "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents." Jeudi, Hollande parle bien de donner un "coup d'arrêt" à la violence du régime syrien, mais insiste surtout sur une "solution politique" pour laquelle "tout doit être fait". Confirmation de cet assouplissement, le président prône vendredi une action certes "ferme", mais surtout "proportionnée".
Obama temporise, Cameron essuie un refus
Même chronologie et même changement de ton outre-Atlantique. Mardi, par la voix de leur vice-président, Joe Biden, les Etats-Unis désignent pour la première fois le régime syrien comme responsable du massacre présumé à l'arme chimique du 21 août. Et affichent leur volonté de riposter. Jeudi, la ligne politique américaine n'est plus si claire : le président Barack Obama affirme n'avoir pas encore pris de décision.
Outre-Manche, le revirement est encore plus net. Mardi, le Premier ministre britannique, David Cameron, exige une réaction de la communauté internationale et convoque le Parlement. Jeudi, les députés britanniques refusent une action militaire. Un camouflet pour le chef du gouvernement, qui ne peut que s'engager à respecter cette fin de non-recevoir. Ce "non" britannique met la France dans une position inédite, celle d'allié principal des Etats-Unis.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter