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Une adolescente française souhaitant se rendre en Syrie retrouvée en Belgique

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a précisé que la jeune femme de 14 ans a été interpellée grâce au concours d'Interpol.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 15/09/2014 19:38 Mis à jour le 15/09/2014 20:35

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Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve répond aux journalistes, le 15 septembre 2014, à Vélizy-Villacoublay près de Paris. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP) — Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve répond aux journalistes, le 15 septembre 2014, à Vélizy-Villacoublay près de Paris. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Une adolescente française de 14 ans, disparue depuis le 18 juillet, a été retrouvée lundi 15 septembre à Liège (Belgique). La jeune femme, qui avait manifesté à plusieurs reprises son intention de se rendre en Syrie, "a pu être retrouvée grâce à un signalement d'Interpol", a indiqué le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'ouverture des débats à l'Assemblée sur son projet de loi de lutte contre le terrorisme.

L'un des objectifs de ce texte est d'empêcher le départ de jeunes Français vers la Syrie en instaurant, notamment, une interdiction administrative de sortie du territoire, matérialisée par la confiscation de la carte d'identité et du passeport. "A ceux et à celles qui songent au départ, que ce soit du fait d'une attirance morbide pour la violence, par désespérance, au nom d'un idéal religieux dévoyé, ou même par romantisme et par compassion pour les victimes du régime de Assad, je veux dire qu'ils commettent une erreur funeste et une faute irréparable", a affirmé le ministre.

Au moins 63 femmes et 6 mineurs combattent en Syrie

"Parce que leurs douleurs, leurs frustrations ou leur quête de sens ne trouveront aucune réponse, aucun exutoire, dans l'anéantissement des plus faibles qu'eux. Parce que leur patrie, quelles que soient leurs origines, c'est la France", a ajouté Bernard Cazeneuve. Il a précisé que le nombre de Français combattants en Syrie est passé de 224 à 350 depuis le 1er janvier, dont au moins 63 femmes et 6 mineurs. Une situation "d'une exceptionnelle gravité", selon le ministre.