Armes chimiques : Washington dénonce le "massacre aveugle de civils" en Syrie
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, juge l'usage d'armes chimiques "indéniable". C'est la première fois que les Etats-Unis se montrent aussi catégoriques.
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"Des armes chimiques ont été utilisées en Syrie (…), c'est indéniable." Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, s'est montré catégorique, lundi 26 août. C'est la première fois que Washington est aussi affirmatif depuis les bombardements du 21 août qui auraient fait entre 494 et 1 300 morts, selon l'opposition syrienne.
"Ce que nous avons vu la semaine dernière en Syrie choque la conscience mondiale. Cela défie tout code de moralité. Le massacre aveugle de civils, la tuerie de femmes et d'enfants et de passants innocents par des armes chimiques est moralement indécent", a poursuivi le secrétaire d'Etat. Sans désigner de coupable, John Kerry a assuré que "le président Obama pense que ceux qui ont recours aux armes les plus atroces contre les populations les plus vulnérables de la planète doivent rendre des comptes".
Une intervention militaire se dessine
"Il est dans l'intérêt des Etats-Unis et de la communauté internationale qu'il y ait une réaction à cette violation des règles internationales", a déclaré de son côté le porte-parole de Barack Obama, Jay Carney. Mais le président américain n'a pas encore pris de décision sur la forme que prendrait la réaction de son pays.
Reste qu'une intervention militaire semble se préciser. "Je pense qu'une réaction est imminente, j'ai parlé hier [dimanche] soir avec la Situation Room", la salle de gestion des crises de la Maison Blanche, a expliqué lundi le sénateur républicain Bob Corker, qui siège à la commission des Affaires étrangères. "Je pense qu'évidemment nous sommes en train d'œuvrer à rassembler nos alliés de l'Otan, nos moyens [militaires] sont en place", a ajouté l'élu sur la chaîne MSNBC.
De son côté, Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, a indiqué lundi que la réaction occidentale allait "être arbitrée dans les jours qui viennent". C'est sûrement pour cette raison qu'après avoir examiné des options militaires avec le président américain, le Premier ministre britannique, David Cameron, a décidé d'écourter ses vacances "en raison de la situation en Syrie". Un porte-parole a indiqué qu'il serait de retour à Downing Street mardi, avant de présider une réunion du Conseil de sécurité nationale.
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