Nouveau gouvernement en Syrie : l'exécutif dominé par les fidèles du président al-Chareh ne convainc pas les Kurdes du pays
Le président syrien par intérim a annoncé samedi soir la formation d'un nouveau gouvernement sans Premier ministre, dans lequel ses alliés occupent les principaux postes, mais qui se veut inclusif et compte aussi une femme.
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Le nouveau gouvernement loin de faire l'unanimité en Syrie. Trois semaines après un accord historique avec l'Etat syrien, l'administration autonome kurde, qui contrôle de vastes territoires dans le nord et le nord-est du pays, a contesté dimanche 30 mars la légitimité de l'exécutif nommé par la coalition islamiste ayant renversé Bachar al-Assad à Damas. "Tout gouvernement qui ne reflète pas la diversité et la pluralité du pays ne pourra assurer une gestion saine de la Syrie", a déclaré l'administration dans un communiqué. "Par conséquent, nous ne nous considérons pas concernés par l'application ou l'exécution des décisions émanant de ce gouvernement", a-t-elle ajouté, au lendemain de l'annonce de sa formation.
Samedi dans la soirée, le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, avait annoncé la composition du nouveau gouvernement, sans Premier ministre, affirmant au passage sa volonté d'"édifier un Etat fort et stable". Dans cette nouvelle équipe, les fidèles du président gardent une place de choix, à l'instar des ministres des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, et de la Défense, Mourhaf Abou Qasra, qui conservent leur poste. Le chef des Renseignements généraux, Anas Khattab, également proche d'Ahmad al-Chareh, a par ailleurs été nommé ministre de l'Intérieur.
Ce gouvernement se veut toutefois plus inclusif que l'équipe ministérielle qui était chargée de la gestion des affaires courantes depuis la chute du régime Assad. Hind Kabawat, une femme chrétienne, a notamment été nommée ministre des Affaires sociales et du Travail. L'exécutif compte également au moins un ministre druze, un autre kurde et un alaouite. Raed al-Saleh, le chef des Casques Blancs, ces secouristes syriens qui œuvraient dans les zones rebelles, a par ailleurs été nommé ministre des Situations d'urgence et des Catastrophes.
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