La Syrie adopte une déclaration constitutionnelle qui garantit "un large éventail de droits et de libertés", pour une transition politique de cinq ans

Le texte remplace la Constitution du régime de l'ex-président déchu Bachar al-Assad. "La liberté d'opinion, d'expression, de la presse" et les droits des femmes y sont garantis, selon ses rédacteurs.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Charaa, signe la déclaration constitutionnelle qui doit régir le pays pour cinq ans, à Damas, le 13 mars 2025. (BAKR ALKASEM / AFP)
Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Charaa, signe la déclaration constitutionnelle qui doit régir le pays pour cinq ans, à Damas, le 13 mars 2025. (BAKR ALKASEM / AFP)

Une nouvelle page de l'histoire du pays qui se tourne. Le président syrien par intérim, Ahmad al-Charaa, a signé jeudi 13 mars une "déclaration constitutionnelle" qui remplace le régime de l'ex-président déchu Bachar al-Assad et sera appliquée pendant une période transitoire de cinq ans.

Le texte, rédigé par un comité mandaté par le dirigeant par intérim, établit une "séparation stricte des pouvoirs" en Syrie, selon un porte-parole du comité de rédaction. Il garantit "un large éventail de droits et de libertés, notamment la liberté d'opinion, d'expression, de la presse", tout en garantissant aux femmes "leurs droits sociaux, économiques et politiques", d'après la même source.

"C'est une nouvelle page de l'histoire de la Syrie, où nous remplaçons l'injustice par la justice (…) et la souffrance par la miséricorde", a déclaré Ahmad al-Chareh lors d'une conférence de presse au palais présidentiel à Damas. La prise du pouvoir par une coalition radicale islamiste dirigée par Ahmad al-Charaa le 8 décembre 2024 a mis fin à la dictature du clan Assad qui régnait sans partage sur la Syrie depuis plus d'un demi-siècle. Les nouvelles autorités ont aboli la Constitution et dissous le Parlement, qui était une chambre d'exécution des décisions du pouvoir.

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