Syrie : l'armée israélienne mène les frappes "les plus violentes" depuis le début de l'année, selon une ONG

L'agence officielle syrienne Sana a annoncé qu'"un civil avait été tué dans les frappes de l'aviation israélienne aux abords de Harasta près de Damas".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des frappes israéliennes ont visé Harasta, au nord-est de Damas (Syrie), le 3 mai 2025. (ANAGHA SUBHASH NAIR / MIDDLE EAST IMAGES / AFP)
Des frappes israéliennes ont visé Harasta, au nord-est de Damas (Syrie), le 3 mai 2025. (ANAGHA SUBHASH NAIR / MIDDLE EAST IMAGES / AFP)

Plus de 20 frappes israéliennes ont visé des sites militaires à travers la Syrie, dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 mai, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre. Selon l'ONG, ces bombardements sont "les plus violents depuis le début de l'année".

Ces frappes ont visé "des entrepôts et des sites militaires à Deraa, près de Damas et dans les régions de Hama et de Lattaquié", d'après l'ONG. L'agence officielle syrienne Sana a annoncé qu'"un civil avait été tué dans les frappes de l'aviation israélienne aux abords de Harasta, près de Damas". L'armée israélienne a confirmé de son côté avoir visé des infrastructures militaires près de la capitale syrienne.

Le palais présidentiel bombardé

Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre, l'Etat hébreu, qui considère les nouvelles autorités syriennes avec méfiance, a mené des centaines d'attaques contre des sites militaires en Syrie. Tel-Aviv dit vouloir empêcher que des armes ne tombent entre les mains des nouvelles autorités, qu'Israël qualifie de "jihadistes". L'Etat hébreu a également envoyé des troupes dans une zone démilitarisée du plateau du Golan.

Vendredi à l'aube, Israël avait annoncé avoir bombardé près du palais présidentiel d'Ahmad al-Chareh, en guise d'avertissement contre toute atteinte à la minorité druze de Syrie. Ces attaques sont survenues après des violences confessionnelles entre groupes armés liés au pouvoir syrien et combattants druzes qui ont fait plus de 100 morts près de Damas et dans le sud, voisin d'Israël, selon l'OSDH.

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