Syrie : les inspecteurs de l'OIAC ont enfin pu se rendre sur les lieux de l'attaque chimique présumée à Douma
Ils étaient arrivés en Syrie dès le 14 avril. Mais la Russie a été accusée à plusieurs reprises par les Occidentaux d'entraver l'accès de la mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.
Les inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se sont rendus dans la matinée dans la ville syrienne de Douma "pour prélever des échantillons", selon un communiqué publié samedi 21 avril. Située près de la capitale Damas, cette ville de la Ghouta orientale a été le théâtre d'une attaque chimique présumée, le 7 avril dernier. Convaincus que le régime de Bachar Al-Assad avait recouru à des gaz toxiques, les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont ensuite mené des frappes contre des installations du pouvoir syrien.
Nous allons évaluer la situation et décider des démarches futures, dont la possibilité d'une autre visite à Douma (…). Les échantillons prélevés seront envoyés au laboratoire de l'OIAC à Rijswijk (dans la banlieue de La Haye), avant d'être répartis sur plusieurs laboratoires dans le monde certifiés par l'organisation.
OIACcommuniqué
L'équipe de l'OIAC était arrivée en Syrie le 14 avril. Son retard pour commencer son travail d'inspection a Douma a été notamment expliqué par des raisons de sécurité. "La sécurité du personnel de l'OIAC a été garantie non seulement par la partie syrienne, mais aussi par le commandement du contingent russe en Syrie", souligne le communiqué russe.
Moscou dit souhaiter un "rapport objectif"
La Russie a été accusée à plusieurs reprises par les Occidentaux d'entraver l'accès des inspecteurs de l'OIAC à Douma, des accusations qu'elle a rejetés avec véhémence. "On imagine que la tentation de faire le ménage sur le site des attaques chimiques présumées est très grande. Surtout qu'ils occupent le terrain depuis dix jours maintenant", expliquait à franceinfo Olivier Lepick, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique. "Les raisons de sécurité ne sont absolument pas légitimes, les gens sur place le reconnaissent."
Pour sa part, la diplomatie russe a réclamé l'enquête "la plus impartiale possible" et "un rapport objectif (...) d'autant plus qu'il s'agit de la première visite des lieux d'un incident chimique présumé dans l'histoire de l'existence de soi-disant 'dossier chimique' syrien". Le communiqué estime également que "l'OIAC et l'ONU se contentaient jusqu'ici des enquêtes à distance en se basant sur les informations fournies par les opposants aux autorités officielles" syriennes.
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