Alep-Est : les "Casques blancs" se disent prêts à partir, par crainte de représailles
Alors que la situation était très confuse mercredi soir, le chef des sauveteurs d'Alep a indiqué que ses bénévoles n'ont "pas d'autre option" que de quitter les quartiers rebelles. Ils craignent d'être torturés et exécutés par le régime de Bachar Al-Assad.
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Après une pause de plusieurs heures, mercredi 14 décembre, le régime de Bachar Al-Assad a repris ses raids aériens sur les quartiers rebelles d'Alep-Est. Un accord prévoyait l'évacuation des civils et des insurgés, tôt dans la matinée, mais il a été suspendu.
D'après les rebelles, de nouvelles conditions ont été posées par le régime de Damas et ses alliés iraniens. Pourtant, à Alep-Est, des milliers d'habitants attendent toujours d'être évacués des zones rebelles, parmi lesquels les "Casques blancs", ces sauveteurs volontaires qui risquent leur vie en tentant de sauver celle des autres.
Menaces de torture et d'exécutions
Ammar Salmo est le responsable de ces bénévoles, lui aussi est prêt à partir. "On a décidé de quitter nos maisons, témoigne-t-il, parce que rester chez nous, cela signifie que le régime, les Russes et les Iraniens peuvent nous bombarder. C'est la loi de la jungle, celle du plus fort, et nous n'avons pas d'autre option. On est bloqués, on va essayer de sortir, on attend de prendre les bus pour être transportés près de la frontière, pour être à l'abri."
Mais ce qui inquiète Ammar Salmo et les autres "Casques blancs", c'est d'être arrêté par les autorités au moment de monter dans les bus : "Personne ne peut nous garantir qu'on va s'en sortir vivant, poursuit le responsable. Pourquoi ? Parce qu'on s'est battu pour notre dignité, parce qu'on a demandé à Al-Assad de partir ? C'est ça notre crime ? "
On a peur des exécutions, on a peur des tortures, on a peur de tout !
Mercredi soir, à Alep, la situation était toujours confuse, d'après les "Casques blancs". 40 blessés étaient entre la vie et la mort, parce qu'ils n'avaient pas pu être évacués dans la matinée.
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