Yémen : la coalition arabe poursuit ses raids aériens, en dépit des annonces
En proclamant mardi soir la fin de la campagne aérienne intensive déclenchée le 26 mars, l'Arabie saoudite a affirmé que la coalition se réservait le droit de bombarder, au cas par cas, des mouvements suspects d'insurgés.
L'opération "Tempête décisive" se poursuit, en pointillés. L'aviation de la coalition menée par l'Arabie saoudite a lancé, mercredi 22 avril, de nouveaux raids contre des rebelles au Yémen en dépit de l'annonce de la fin de la campagne aérienne pour soutenir les forces loyales au président en exil. En proclamant mardi soir la fin de la campagne aérienne intensive déclenchée le 26 mars, l'Arabie saoudite a affirmé que la coalition se réservait le droit de bombarder, au cas par cas, des mouvements suspects d'insurgés.
Ces raids ponctuels sont destinés à desserrer l'étau autour de la Brigade 35 blindée, restée fidèle au président Abd Rabbo Mansour Hadi et dont le camp près de Taëz venait d'être investi par des rebelles chiites Houthis, soutenus par l'Iran. Un rassemblement de ces derniers a aussi été visé dans cette même ville, la troisième du Yémen. Le porte-parole de la coalition, le général Ahmed al-Assiri, a souligné que le blocus maritime du Yémen serait maintenu.
Un geste de bonne volonté des rebelles Houthis
L'annonce de l'arrêt des frappes aériennes a été saluée aussi bien par Téhéran que par Washington, qui ont appelé séparément à la relance de négociations pour une solution politique. L'ex-président du Yémen Ali Abdallah Saleh, allié aux Houthis, a lui aussi bien accueilli la décision de Ryad et espéré que "tout le monde coopèrera pour revenir au dialogue et trouver des solutions, loin de paris qui peuvent s'avérer perdants et coûteux".
Les Houthis n'ont pas immédiatement réagi, mais ont libéré, dans un geste de bonne volonté, trois personnalités capturées le 25 mars dans le Sud. Il s'agit du ministre de la Défense, Mahmoud el-Soubeihi, et de deux généraux, dont Nasser Mansour Hadi, l'un des frères du président en exil. En dépit du succès revendiqué par Ryad lors de la campagne visant à restaurer l'autorité de Abd Rabbo Mansour Hadi, la capitale Sanaa reste aux mains des rebelles et de violents affrontements continuent de secouer le sud du pays.
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