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La Turquie expulse un Français en route pour rejoindre les jihadistes en Syrie

L'homme avait décollé de Milan et a attiré l'attention de la police des frontières turque.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 22/05/2015 19:11 Mis à jour le 22/05/2015 19:22

Temps de lecture : 2min

Des passagers à l'aéroport Sabiha Gokcen d'Istanbul (Turquie), le 7 février 2014.  (MIRA / AFP) — Des passagers à l'aéroport Sabiha Gokcen d'Istanbul (Turquie), le 7 février 2014. (MIRA / AFP)

Parti de France, le voyageur est passé par Milan (Italie) avant d'arriver à Istanbul (Turquie), jeudi 21 mai, avec l'intention de rejoindre la Syrie. Un citoyen français a été arrêté et expulsé de Turquie. Il est soupçonné d'avoir fait le voyage pour rejoindre les jihadistes, rapportent les autorités locales, vendredi 22 mai.

Le ressortissant français a été expulsé en Italie, car c'est le pays d'origine du vol qui l'a mené en Turquie, et les autorités françaises ont été pleinement tenues au courant, a fait savoir un responsable turc.

Déjà 1 350 personnes expulsées de Turquie

L'homme, dont seules les initiales B. T. ont été révélées, est arrivé jeudi soir à l'aéroport Sabiha Gokcen d'Istanbul. Ayant paru suspect aux membres de la police des frontières, il a avoué, lors d'un interrogatoire, vouloir se rendre à Adana (sud de la Turquie) pour rejoindre un groupe terroriste en Syrie, selon la même source.

D'après le gouvernement turc, les autorités ont déjà expulsé plus de 1 350 personnes, soupçonnées de chercher à rejoindre les rangs de l'Etat islamique, et installé des centres spéciaux dans les aéroports pour interroger les suspects. Le gouvernement affirme par ailleurs avoir établi une liste des noms de plus de 13 500 étrangers [dont 18% d'origine européenne ou d'Amérique du Nord] venant de 98 pays, lesquels sont interdits d'entrer en Turquie.

Le pays, qui partage 1 300 kilomètres de frontières avec l'Irak et la Syrie, a récemment rejeté de façon véhémente les critiques selon lesquelles il n'a pas agi assez efficacement pour arrêter le flot des militants jihadistes.