L'armée de l'air turque a bombardé des positions jihadistes en Syrie
Ce raid, mené depuis l'espace aérien turc, selon un responsable d'Ankara, a eu lieu au lendemain d'un accrochage entre l'armée turque et des combattants de l'Etat islamique près de Kilis, pendant lequel un soldat turc a été tué.
Trois chasseurs F16 de l'armée de l'air turque ont bombardé, vendredi 24 juillet, tôt dans la matinée, plusieurs objectifs tenus par le groupe Etat islamique (EI) en territoire syrien. Ces raids aériens interviennent au lendemain d'un accrochage entre l'armée turque et des combattants de l'EI près de Kilis, pendant lequel un soldat turc a été tué. L'armée turque avait déjà riposté jeudi par des tirs de chars en direction du territoire syrien et fait décoller des avions de chasse.
Les avions turcs ont frappé entre 3h40 et 3h53 (heure locale) "deux quartiers généraux et un point de ralliement" des combattants de l'EI avec des missiles, avant de regagner leur base de Diyarbakir, d'après les services du Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu. Selon l'agence de presse Dogan, les cibles étaient localisées autour du village de Havar, face à la province turque de Kilis.
La coalition autorisée à utiliser une base militaire turque
"La République de Turquie est déterminée à prendre toutes les précautions pour défendre la sécurité nationale", assurent les services d'Ahmet Davutoglu, précisant que ces frappes ont été décidées lors d'une réunion de sécurité qui s'est tenue jeudi soir autour du chef du gouvernement.
La Turquie a par ailleurs consenti à autoriser la coalition formée par les Etats-Unis à utiliser la base aérienne d'Incirlik, située non loin de la frontière syrienne, pour ses opérations contre l'EI dans le nord de la Syrie, ont déclaré jeudi des responsables américains. Bien que membre de la coalition menée par les Etats-Unis contre l'EI, Ankara était jusqu'ici réticente à s'engager dans la lutte contre l'organisation sunnite fondamentaliste, faisant valoir que seul le renversement du président syrien, Bachar Al-Assad, et non de simples frappes aériennes, était susceptible de ramener la paix. Mais les autorités turques sont confrontées à une insécurité croissante le long de la frontière avec la Syrie, qui s'étend sur 900 km.
Lundi à la mi-journée, un attentat-suicide, attribué par la Turquie au mouvement jihadiste, a visé des militants prokurdes à Suruç, près de la frontière syrienne, faisant 32 morts et une centaine de blessés.
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