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Irak : face à la menace jihadiste, des entreprises américaines déplacent du personnel

Face à la progression des combattants islamistes dans le nord, "une centaine" de ressortissants américains ont été évacués vers la capitale Bagdad.

franceinfo avec AFP et Reuters

France Télévisions

Publié le 13/06/2014 06:22 Mis à jour le 13/06/2014 07:27

Temps de lecture : 1min

Des patrouilles de la région autonome du Kurdistan, en Irak, patrouillent pour prévenir l'avancée des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant, le 12 juin 2014. (ONUR COBAN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le déplacement se veut "provisoire", face à la progression des jihadistes en Irak. Des entreprises américaines travaillant dans le secteur de la Défense ont fait évacuer leurs employés américains d'une base aérienne, en raison de la détérioration de la sécurité dans le pays, a annoncé Washington, jeudi 12 juin.

L'ambassade et les consulats toujours en activité

"Une centaine" de contractuels américains ont été évacués de la base aérienne de Balad, au nord de Bagdad, vers la capitale irakienne, a annoncé un responsable du Pentagone. Le gouvernement américain n'aurait pas été impliqué dans ces évacuations, l'ambassade et les consulats continuent d'ailleurs de fonctionner normalement.

Parmi les employés concernés, 25 collaborateurs du groupe de défense Lockheed Martin, qui travaillaient avec l'armée de l'air irakienne sur le dossier de 36 chasseurs-bombardiers F-16 achetés par Bagdad à Washington. Selon une porte-parole de la société, il est trop tôt pour dire si la livraison de ces avions de chasse, programmée à l'automne, allait être perturbée par la poussée des islamistes.

Les jihadistes avancent vers Bagdad

Les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont avancé jeudi vers Bagdad après s'être emparés de larges territoires du nord-ouest de l'Irak. Les forces kurdes en ont profité pour prendre le contrôle total de Kirkouk, ville pétrolière du Nord, que se disputent depuis plusieurs années la région autonome du Kurdistan et le gouvernement central. Face à cette situation, la Maison Blanche dit désormais étudier "toutes les options".