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Après un mois de combats, les Kurdes résistent toujours à Kobani face aux jihadistes

Malgré des frappes aériennes menées par la coalition internationale contre le groupe Etat islamique, le sort de cette ville syrienne reste toujours incertain.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 17/10/2014 06:58 Mis à jour le 17/10/2014 07:38

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Une colonne de fumée s'échappe de la ville syrienne de Kobani, le 15 octobre 2014, en proie à des combats entre les jihadistes de l'Etat islamique et les forces kurdes.  (HUSEYIN SARI-XINHUA / NOTIMEX / AFP) — Une colonne de fumée s'échappe de la ville syrienne de Kobani, le 15 octobre 2014, en proie à des combats entre les jihadistes de l'Etat islamique et les forces kurdes. (HUSEYIN SARI-XINHUA / NOTIMEX / AFP)

Voilà un mois que les jihadistes de l'Etat islamique (EI) ont lancé leur assaut sur Kobani (Syrie). Mais en face, les combattants kurdes résistent toujours, aidés par les frappes de la coalition internationale. Le sort de la ville reste incertain, et les combats virent à la guerre d'usure. Le Pentagone américain assure, de son côté, que "Kobani pourrait encore tomber".

Les jihadistes ont lancé 16 obus aux environs du poste-frontière turc de Mursitpinar, jeudi 16 octobre, pour couper tout passage entre Kobani et la Turquie, indique l'AFP. Pour aider les Kurdes, Washington, à la tête d'une coalition en Syrie et en Irak, a mené, depuis la fin septembre, plus de 100 raids aériens autour de la ville.

Les jihadistes contrôlent "au moins 50% la ville"

Mais les jihadistes contrôlent toujours "au moins 50% de la ville", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), "mais les Kurdes, avec leur résistance farouche et l'aide des frappes de la coalition, arrivent à freiner leur avancée et à entraver leurs mouvements depuis 48 heures". Le directeur de l'OSDH ajoute qu'une frappe américaine a visé l'un des bâtiments occupé par les jihadistes et que les combats continuent. Ce qu'il est impossible de vérifier, faute d'observateurs indépendants et de journalistes sur place.

Si plus de 300 000 personnes ont fui la région depuis le début de l'offensive du groupe extrémiste, le 16 septembre, il est impossible de savoir combien de personnes restent encore dans la ville. En un mois, "la bataille de Kobani" a fait 662 morts, selon un décompte de l'OSDH, qui n'intègre pas les victimes liées frappes aériennes. Selon ce bilan, les jihadistes ont perdu 374 combattants, les Kurdes 268, tandis que 20 civils ont été tués.