Affaire Lafarge en Syrie : une association de victimes des attentats du 13-Novembre a pu se constituer partie civile
Selon les informations de "L'Express", l'association Life for Paris a obtenu cette autorisation le 29 janvier. Le cimentier est accusé d'avoir financé des groupes armés, dont l'Etat islamique, en Syrie.
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Elle avait déposé sa demande le 4 janvier dernier. Life for Paris, une association de victimes des attentats du 13-Novembre, a obtenu de se constituer partie civile dans l'affaire Lafarge en Syrie, rapporte L'Express lundi 7 mai. Le cimentier est suspecté de liens financiers avec plusieurs groupes armés en Syrie, dont l'Etat islamique, afin de faire tourner son usine pendant la guerre.
Selon L'Express, la justice a donné son accord le 29 janvier, pour que l'association Life for Paris se constitue partie civile dans cette affaire. D'après une ordonnance que L'Express s'est procurée, ces juges estiment "établi" le fait que le groupe Etat islamique obtenait une taxe "en fonction de marchandises transportées que la société Lafarge répercutait sur son prix". Selon les magistrats, "le montant global et la durée" de ces financements ont potentiellement aidé à "pérenniser" l'organisation terroriste en Syrie, et ainsi à "planifier" et "réaliser des opérations violentes sur zone et à l'étranger, y compris en France".
Un lien entre ces financements et le 13-Novembre ?
D'après les informations de L'Express, le parquet de Paris s'était opposé à cette demande de constitution de partie civile, les accusations visant Lafarge ne faisant pas directement partie des activités de l'association Life for Paris.
Mais, dans son ordonnance, la juge d'instruction Charlotte Bilger estime qu'"aucun élément ne permet d'écarter l'hypothèse que les sommes susceptibles d'avoir été versées par la société Lafarge aux groupes terroristes aient pu servir à financer les attaques terroristes de Paris le 13 novembre 2015".
Des paiements entre 2010 et 2015
Selon un tableau des paiements mis au point par les enquêteurs, et consulté par L'Express, sept fournisseurs de matières premières basés à Raqqa, ancien fief de l'Etat islamique en Syrie, auraient perçu environ trois millions de dollars du géant du ciment, entre 2010 et février 2015.
D'autres "paiements à des intermédiaires", d'un montant total de 240 000 dollars, auraient été réalisés entre fin 2013 et le 31 janvier 2015.
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