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L'Iran va commencer à enrichir de l'uranium au-delà du niveau autorisé et s'affranchir d'un point clé de l'accord de 2015

C'est un des éléments de la riposte iranienne après les sanctions imposées à Téhéran par les Etats-Unis.

franceinfo

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Publié le 07/07/2019 10:26 Mis à jour le 07/07/2019 12:32

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Behrouz Kamalvandi, le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, le 17 juillet 2018.  (ATTA KENARE / AFP) — Behrouz Kamalvandi, le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, le 17 juillet 2018. (ATTA KENARE / AFP)

C'était l'un des points clés de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Téhéran a confirmé, dimanche 7 juillet, qu'il allait commencer à enrichir de l'uranium à un niveau prohibé. La décision d'enrichir l'uranium 235 à un niveau de pureté supérieur à 3,67%, la limite imposée par l'accord signé en 2015, avait déjà été évoqué mercredi par le président iranien, Hassan Rohani.

"Dans quelques heures", le temps de régler quelques détails techniques, l'Iran reprendra "l'enrichissement [de l'uranium] au-dessus de 3,67%", a affirmé Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), sans donner de chiffre précis quant au nouveau taux retenu par Téhéran pour ses activités d'enrichissement.

Ultimatum

C'est un des éléments de la riposte iranienne à la décision annoncée en mai 2018 par le président américain, Donald Trump, de sortir unilatéralement les Etats-Unis de ce pacte. Washington a, de ce fait, rétabli les sanctions américaines contre l'Iran, qui avaient été levées en vertu de l'accord.

Téhéran a par ailleurs menacé dimanche de s'affranchir d'autres obligations en matière nucléaire dans "soixante jours", à moins qu'une "solution" soit trouvée avec ses partenaires internationaux. Lors d'une conférence de presse, Abbas Araghchi, vice-ministre des Affaires étrangères, a indiqué que les mesures prises par Téhéran pour s'affranchir de certains de ses engagements étaient réversibles à tout moment si l'Iran voyait ses demandes satisfaites. Dans ce bras de fer, Téhéran réclame de pouvoir vendre son pétrole et commercer avec l'extérieur.