Donald Trump refuse de certifier l'accord sur le nucléaire iranien et menace d'en sortir "à tout moment"
Donald Trump a en outre annoncé des "sanctions dures" cotre les Guardiens de la révolution iraniens, une organisation paramilitaire qui dépend directement du Guide iranien.
Après des mois de suspens, Donald Trump a annoncé, vendredi 13 octobre, qu'il ne certifierait pas l'accord sur le nucléaire iranien. Le locataire de la Maison Blanche n'avait cessé de critiquer ce traité, signé par son prédécesseur, lors de la campagne présidentielle. Selon la loi, le chef d'Etat doit certifier au Congrès tous les 90 jours que l'Iran ne triche pas et que l'accord est "vital" pour les Etats-Unis.
Donald Trump place de facto le Congrès en première ligne afin d'adresser "les nombreuses profondes faiblesses de l'accord", qui vise à empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire. Il demande aux élus américains de voter des sanctions contre Téhéran, que le locataire de la Maison Blanche accuse d'être "l'allié principal" du terrorisme.
"Toutefois, dans l'éventualité où nous ne serions pas capables de trouver une solution en travaillant avec le Congrès et nos alliés, alors l'accord prendrait fin, a menacé le président américain. Il est sous examen permanent et notre participation peut être annulée par moi, en tant que président, à tout moment." Donald Trump a en outre annoncé des "sanctions dures" contre les Guardiens de la révolution iraniens, une organisation paramilitaire qui dépend directement du Guide iranien.
La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni "préoccupés"
Après cette allocution, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont fait part de leurs inquiétude dans un communiqué commun. "Nous, chefs d'État et de gouvernement de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, prenons note de la décision prise par le Président Trump de ne pas recertifier, devant le Congrès, le respect par l'Iran" de l'accord et "nous sommes préoccupés par les implications qui pourraient en résulter", ont indiqué les trois pays, tous "fermement attachés" à cet accord de 2015.
"Nous encourageons l'Administration et le Congrès américains à prendre en compte les implications que leur décision aurait pour la sécurité des Etats-Unis et de leurs alliés, avant de prendre toute mesure susceptible de porter atteinte" à l'accord, par exemple d'imposer de nouveau à l'Iran des sanctions déjà levées, poursuivent les trois pays européens.
Ils ajoutent en revanche partager "des préoccupations américaines" sur "le programme de missiles balistiques de l'Iran et à ses activités dans la région" et se disent prêts à prendre "de nouvelles mesures adéquates pour traiter ces questions, en étroite coopération avec les États-Unis et tous les partenaires concernés." Avant de conclure :"Nous attendons de l'Iran qu'il s'engage dans un dialogue constructif pour cesser les actions de déstabilisation et oeuvrer en vue de solutions négociées."
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