Explosions à Beyrouth : le Premier ministre libanais annonce la démission de son gouvernement
"Aujourd'hui j'annonce la démission de ce gouvernement", a dit Hassan Diab, accusant la classe politique d'être la cause de ses échecs et dénonçant la "corruption" ayant conduit à "ce séisme qui a frappé le pays".
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/08/10/phpAaGzJl.jpg)
Le Premier ministre libanais, Hassan Diab, a annoncé lundi 10 août au soir la démission de son gouvernement, après le départ de plusieurs membres de son équipe sous la pression de la rue qui accuse la classe politique d'être responsable de la double explosion dévastatrice au port de Beyrouth.
A la tête du gouvernement depuis près de sept mois, Hassan Diab a fait cette annonce dans un discours à la nation. "Aujourd'hui j'annonce la démission de ce gouvernement", a-t-il dit, accusant la classe politique d'être la cause de ses échecs et dénonçant la "corruption" ayant conduit à "ce séisme qui a frappé le pays".
Se présentant comme un indépendant, Hassan Diab avait été nommé Premier ministre en réponse à un soulèvement populaire ayant poussé son prédécesseur Saad Hariri à la démission.
De nouvelles manifestations lundi soir
Alors qu'il commençait son discours, des heurts se déroulaient dans le centre ville aux abords du Parlement, pour la troisième soirée consécutive. Des manifestants ont lancé des pierres et des pétards sur les forces de sécurité qui répliquaient avec des tirs de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l'AFP.
Les manifestants réclament le renouvellement de la classe politique tout entière, accusée depuis des mois de corruption et d'incompétence."Même avec une démission de Hassan Diab, il y a encore 128 voleurs assis au Parlement", a fustigé Layal, une manifestante. "Eux aussi doivent démissionner, sinon on reste dans le même cycle".
Six jours après le drame, les autorités n'ont toujours pas expliqué pourquoi une énorme quantité de nitrate d'ammonium était entreposée au port, au beau milieu de la ville. Le président Michel Aoun, lui-même contesté, a rejeté l'éventualité d'une enquête internationale. Et les autorités n'ont pas communiqué sur l'enquête locale.
À regarder
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter