La fille du dirigeant libyen s'est adressée dans la nuit de jeudi à vendredi aux partisans de son père, à Tripoli
"Parler d'un départ de Kadhafi est une humiliation pour tous les Libyens", a-t-elle lancé, vêtue d'un blouson de cuir noir et d'un foulard vert sur les cheveux, dans une brève déclaration dans la résidence de son père.Plusieurs centaines de jeunes partisans du régime s'étaient rassemblés dans la soirée à l'intérieur de Bab al-Aziziah.
"Parler d'un départ de Kadhafi est une humiliation pour tous les Libyens", a-t-elle lancé, vêtue d'un blouson de cuir noir et d'un foulard vert sur les cheveux, dans une brève déclaration dans la résidence de son père.
Plusieurs centaines de jeunes partisans du régime s'étaient rassemblés dans la soirée à l'intérieur de Bab al-Aziziah.
"Vous voulez tuer mon père sous prétexte de protéger les civils. Où sont ces civils? S'agit-il de ceux qui portent des mitraillettes, des RPG et des grenades?", a-t-elle dit en allusion aux insurgés armés qui combattent les forces loyales au colonel Kadhafi depuis près de deux mois.
"En 1911, l'Italie a tué mon grand-père (...) et aujourd'hui, ils tentent de tuer mon père. Qu'Allah condamne leurs mains", a-t-elle lancé à la foule. Son discours, retransmis en direct par la télévision libyenne, coïncidait avec le 25e anniversaire du bombardement du palais présidentiel de Bab al-Aziziah par l'armée américaine. L'attaque de 1986 avait été ordonnée par Ronald Reagan en riposte à un attentat à la bombe contre une discothèque de Berlin commis, selon Washington, avec la complicité libyenne.
Aïcha Kadhafi était enfant lors de ce bombardement américain (elle est née en 1976, selon Wikipedia). "Ils ont fait pleuvoir sur nous leurs missiles et leurs bombes, ils ont tenté de me tuer, ils ont tué des dizaines d'enfants en Libye. Aujourd'hui, un quart de siècle plus tard, les mêmes missiles, les mêmes bombes pleuvent sur les têtes de mes enfants, de vos enfants", a-t-elle dit dans son discours, régulièrement interrompu par les acclamations de la foule.
Quelques heures plus tôt, la télévision libyenne avait signalé des bombardements d'avions de l'Otan sur Tripoli.
Aisha Kadhafi, professeur de droit, faisait partie de l'équipe chargée de la défense du dictateur irakien Saddam Hussein après sa chute. Son père est dénoncé par la communauté internationale pour le mouvement de répression sanglant contre la rébellion dans son pays.
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