Cet article date de plus d'un an.

Visite de Macron en Israël : à Tel-Aviv, des Franco-Israéliens souhaitent le soutien du président pour "éliminer le Hamas"

La venue du chef de l'État sera particulièrement scrutée par les nombreux Franco-Israéliens de Tel-Aviv. Une communauté qui, après l'attaque du Hamas, s'est encore un peu plus rapprochée de son pays d'accueil.

Faustine Calmel - avec Fabien Gosset

Radio France

Publié le 24/10/2023 07:36

Temps de lecture : 2min

Vue de Tel-Aviv en Israël (photo d'illustration). (AHMAD GHARABLI / AFP)

Emmanuel Macron a atterri mardi 24 octobre à l’aube sur le tarmac de Tel-Aviv. Le président français est venu exprimer la "pleine solidarité" de la France avec Israël après l'attaque du Hamas, qui a fait plus de 1 400 morts le 7 octobre, et pour défendre la relance du processus de paix avec en point de mire la création d’un État palestinien. Il doit aussi rencontrer des familles des 30 ressortissants français tués dans l'attaque et des sept portés disparus alors que deux nouvelles otages, des octogénaires israéliennes, ont été libérées lundi soir par le Hamas.

À lire aussi

Direct

Guerre entre Israël et le Hamas : Emmanuel Macron est arrivé à Tel Aviv pour apporter le soutien de la France et plaider pour une "trêve humanitaire"

Attablés à une terrasse de la rue Dizengoff, artère principale de Tel-Aviv, nous rencontrons quatre Franco-Israéliens, trois garçons et une fille, arrivés en Israël adolescents ou jeunes adultes. La jeune femme sert dans l'armée et son ami, Samuel, travaille dans la finance. L'attaque du 7 octobre les a confortés, comme toute leur famille, dans leur choix de vivre ici. "Mon frère est d’ailleurs revenu de Paris pour aller comme réserviste dans l’armée israélienne, relate Samuel. Ça me renforce dans l’idée qu’il faut défendre ce pays et que chacun d’entre eux doit aider Israël à exister."

À ses côtés Isaac, arrivé à Tel-Aviv il y a un an et demi, a dû quitter Israël quelques jours la semaine dernière. Un éloignement qu’il a vécu comme insupportable : "Je suis parti en France avec une seule idée, revenir le plus rapidement possible. Même si je ne suis pas dans l’armée, on a tous un impact possible dans cette guerre". Son effort de guerre à lui est économique, explique-t-il. "Je suis dans le milieu de la tech. Il faut aider des entreprises qui ont des employés qui ont dû partir en réserve. Il faut remplacer ces personnes et faire en sorte que l’économie israélienne continue de tourner". De la visite d'Emmanuel Macron, il n'attend qu'une chose : "Qu'il se range de notre côté et soutienne Israël pour éliminer le Hamas", lance le jeune homme.