Sans Israël ni le Hamas, mais avec Donald Trump : ce qu'il faut savoir sur le "sommet pour la paix" à Gaza organisé lundi en Egypte
Plusieurs dirigeants, dont Emmanuel Macron, doivent se retrouver à Charm el-Cheikh pour ce sommet consacré à la fin de la guerre à Gaza, sous l'égide du président américain Donald Trump et de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
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Vers la fin de la guerre à Gaza ? Les présidents égyptien Abdel Fattah al-Sissi et américain Donald Trump doivent présider, lundi 13 octobre à Charm el-Cheikh, en Egypte, un "sommet pour la paix" à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Cette réunion internationale intervient dans un contexte bien particulier. C'est lundi qu'aux termes de l'accord entre Israël et le Hamas, les 48 otages ou dépouilles d'otages se trouvant encore dans la bande de Gaza doivent être rendus à Israël. En échange, l'Etat hébreu doit libérer 250 "détenus pour des raisons de sécurité" dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1 700 Palestiniens arrêtés par l'armée israélienne depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023. Franceinfo vous résume ce qu'il faut savoir sur ce sommet.
Un "document mettant fin à la guerre dans la bande de Gaza" attendu
"Le sommet vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale", a annoncé samedi la présidence égyptienne au deuxième jour de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Un "document mettant fin à la guerre dans la bande de Gaza" doit être signé pendant le sommet, assure dimanche le ministère des Affaires étrangères égyptien dans un communiqué.
Une fois un cessez-le-feu durable établi, l'Union européenne va "très vraisemblablement" augmenter sa présence sur le terrain à Gaza, a souligné dimanche sur France 3 le chef de la diplomatie française démissionnaire, Jean-Noël Barrot. "L'Europe est déjà présente au travers de deux missions", a rappelé le patron du Quai d'Orsay. La première, qui est une mission de surveillance au poste-frontière de Rafah, et à laquelle des gendarmes français participent, "va jouer un rôle très important pour les points de passage", a-t-il assuré. La seconde est en soutien à la formation des policiers palestiniens.
La force internationale de stabilisation que la communauté internationale souhaite voir mise en place de manière transitoire "n'a pas vocation à prendre à sa charge l'intégralité de la sécurité", a expliqué Jean-Noël Barrot. "C'est bien évidemment des policiers palestiniens qui vont le faire, encore faut-il les former", a-t-il commenté. Sur la force elle-même, il a répété qu'il fallait "un mandat clair des Nations Unies". "Et ça, c'est au menu des tout prochains jours", a-t-il ajouté. Outre les Européens, l'Indonésie et la Turquie ont d'ores et déjà indiqué qu'elles souhaitaient prendre part à cette force internationale.
Plusieurs dirigeants étrangers, dont Emmanuel Macron, présents
Outre le secrétaire général de l'ONU, plusieurs dirigeants ont annoncé leur participation, dont le roi Abdallah II de Jordanie et le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le président français Emmanuel Macron se rendra en Egypte pour marquer son "soutien à la mise en œuvre de l'accord présenté par le président [Donald] Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza", selon l'Elysée. Il entend également échanger "avec ses partenaires sur les prochaines étapes de mise en œuvre du plan de paix".
Le Premier ministre britannique Keir Starmer sera, lui aussi, présent au sommet, qui "marque un tournant historique pour la région après deux années de conflit et de bain de sang", selon Downing street. Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, sont aussi attendus en Egypte comme le chancelier allemand, Friedrich Merz, et le président du Conseil de l'Union européenne, Antonio Costa.
Le Hamas et Israël ne viendront pas
Les deux parties prenantes du conflit ne seront pas présentes à ce sommet. Le Hamas a annoncé qu'il ne participerait pas à la signature du document. Un de ses hauts responsables, Hossam Badran, a déclaré à l'AFP que le mouvement islamiste palestinien agissait "par l'intermédiaire des médiateurs qataris et égyptiens". Même réaction du côté de l'Etat hébreu : "Aucun responsable israélien ne participera", a déclaré à l'AFP Shosh Bedrosian, porte-parole du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
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