Plan de Donald Trump pour Gaza : "Une lueur d'espoir", pour l'animateur Arthur qui publie un livre "sur la solitude des Juifs après le 7-Octobre"

Le président américain a dit lundi espérer une réponse "positive" du Hamas après que son plan de paix a été soutenu sous conditions par le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Cette feuille de route prévoit un arrêt immédiat de la guerre à Gaza, un retrait par étapes des forces israéliennes et une libération des otages.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L'animateur Arthur, le 30 septembre 2025 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)
L'animateur Arthur, le 30 septembre 2025 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Ce plan de paix, c'est une lueur d'espoir", estime mardi 30 septembre sur France Inter, l'animateur de radio et télévision Arthur Essebag, surnommé "Arthur", alors que Benyamin Nétanyahou a soutenu, sous conditions, le plan de paix pour Gaza proposé par le président américain Donald Trump lundi soir. Le Premier ministre israélien se réserve cependant la possibilité de "terminer le travail" par les armes si le Hamas rejette la proposition ou en viole les termes.

"Ce plan de paix, c'est une lueur d'espoir, et j'espère qu'on va arriver à ce début de la fin, pour que la paix revienne et que les souffrances du peuple palestinien s'arrêtent", déclare l'animateur, qui publie mercredi 1er octobre J'ai perdu un bédouin dans Paris, un livre "sur la solitude des Juifs après le 7-Octobre". Il y évoque notamment "ce sentiment d'abandon, cette peur croissante" liée à "la montée de l'antisémitisme".

"Les Français ne sont pas conscients de l'angoisse" des juifs

Selon lui, sur le plan de la lutte contre l'antisémitisme, "il y a eu beaucoup de mots, maintenant il faut passer aux actes". "Les Français ne sont pas conscients de la peur et de l'angoisse dans laquelle vit la communauté juive", explique Arthur. "J'ai des amis qui vont prendre un taxi, et changent leur nom. Les étudiants juifs ont peur quand ils vont à la fac, ils cachent leur étoile de David, les femmes qui vont à la boucherie casher se retournent trois fois en sortant de la boutique", s'indigne-t-il.

La récente reconnaissance de l'État de Palestine par Emmanuel Macron a également créé un sentiment d'abandon dans la communauté, témoigne l'animateur. "La déclaration à l'ONU, sans conditions" sur la libération des otages, "on a trouvé que c'était un blanc-seing donné aux terroristes", assure Arthur.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.