Mobilisation étudiante propalestinienne : les manifestations se poursuivent à Sciences Po Paris, la ministre condamne "le blocage"
Les étudiants ont reçu le soutien de plusieurs figures de La France insoumise, dont la candidate aux élections européennes, Rima Hassan, qui s'est rendue sur place vendredi après-midi.
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La mobilisation propalestinienne se poursuit, vendredi 26 avril, à Sciences Po Paris avec l'occupation et le blocage de locaux historiques. Les étudiants ont reçu le soutien de plusieurs figures de La France insoumise, dont la candidate aux élections européennes, Rima Hassan, qui s'est rendue vendredi après-midi sur place. "Ces étudiants sont en train véritablement de porter l'honneur de la France", a-t-elle déclaré à la presse.
Quelques dizaines d'étudiants du comité Palestine de Sciences Po ont occupé dans la nuit de jeudi à vendredi les locaux, rue Saint-Guillaume, au cœur du 7e arrondissement de la capitale. Une dizaine de tentes avaient été installées mercredi soir dans la cour d'un autre bâtiment de l'établissement, avant que la police ne vienne les déloger.
La direction de l'établissement, qui chiffre à une soixantaine le nombre d'occupants du principal bâtiment, a décidé de fermer plusieurs locaux de son campus parisien. Elle "condamne fermement ces actions étudiantes". Accusée par une partie de la communauté éducative d'avoir laissé les forces de l'ordre intervenir sur le campus, la direction a organisé une rencontre avec des représentants des étudiants vendredi matin.
"Les lignes rouges sont franchies"
"Le débat, oui. Le blocage, non", a pour sa part déploré vendredi la ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, sur le réseau social X. "Les lignes rouges sont franchies", a-t-elle ajouté sur BFMTV.
Le comité Palestine de Sciences Po réclame notamment "la condamnation claire des agissements d'Israël par Sciences Po" et "la fin des collaborations" avec toutes "les institutions ou entités" jugées complices "de l'oppression systémique du peuple palestinien". Il demande en outre l'arrêt de "la répression des voix propalestiniennes sur le campus".
La mobilisation intervient alors que plusieurs universités américaines sont prises dans la tourmente provoquée par le conflit à Gaza. Des centaines de personnes ont été interpellées ces derniers jours à Columbia, à l'université de New York ou encore à Yale.
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