Libération des otages israéliens : "Un mélange de soulagement, d'inquiétude et de colère", réagit Sacha Ghozlan, avocat et cofondateur de l'association des victimes du 7-Octobre
L'avocat dénonce les conditions de détention "inhumaines" qu'ont subies les otages. Il qualifie "le processus" de trêve d'"extrêmement fragile".
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"C'est un mélange de soulagement, d'inquiétude et de colère", réagit samedi 25 janvier sur franceinfo Sacha Ghozlan, avocat de proches d'otages au barreau de Paris et cofondateur de l'association des victimes du 7-Octobre, après la libération de quatre soldates israéliennes détenues par le Hamas.
"Soulagement, puisque nous voyons que quatre jeunes femmes ont été libérées", explique-t-il, rappelant qu'elles étaient "des observatrices" et que sur leur unité de "25 personnes", "il n'y en a que cinq qui ont survécu". "C''est aussi une inquiétude, puisque nous savons que cet accord [de trêve] est extrêmement fragile, que nous n'avons pas d'informations sur la vie ou sur la mort des autres otages, notamment des deux Français Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, toujours retenus". Il ajoute ressentir aussi du "dégoût" en voyant la "propagande du Hamas" et la "mise en scène macabre" de la libération des otages.
Une phase judiciaire suivra la phase diplomatique
L'hôpital dans lequel ont été admises les quatre soldates a annoncé que leur état de santé était "stable", mais Sacha Ghozlan rétorque qu'il "ne sait pas ce que cela signifie". L'avocat rappelle que "tous les otages, qu'ils soient des enfants ou des adultes, ont vécu dans des conditions extrêmement inhumaines", contraires à toutes les conventions internationales : "des gens qui ont vécu dans des tunnels pendant des mois, qui n'ont pas vu la lumière du jour, [...] qui n'ont pas mangé à leur faim". Il pointe aussi les "crimes à caractère sexuel" dont "certaines des femmes otages ont été victimes". "Maintenant, le travail pour ces ex otages va être de se réhabiliter, de retrouver leurs proches et de revenir parmi les vivants".
Sacha Ghozlan estime que "le processus" de trêve et de libération des otages est "extrêmement fragile". "Tant que les plus de 90 otages restants ne seront pas libérés, nous nous maintiendrons une vigilance extrême Et quand bien même ils seraient libérés, nous poursuivrons, après la phase diplomatique, avec la phase judiciaire". L'avocat dénombre "72 victimes françaises" et "26 plaintes qui ont été déposées à Paris".
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