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Info franceinfo Guerre Israël-Hamas : le siège de l'ONU à Gaza en cours d'évacuation

Israël a ordonné vendredi l'évacuation sous 24 heures vers le sud de "tous les civils" de la ville de Gaza, au septième jour de sa guerre contre le Hamas.

Thibault Lefèvre

Radio France

Publié le 13/10/2023 08:17 Mis à jour le 13/10/2023 08:21

Temps de lecture : 2min

Des Palestiniens quittent le quartier d'Al-Karama pour des zones plus sûres de la bande de Gaza (Palestine), le 11 octobre 2023. (MAHMUD HAMS / AFP)

Le siège de l'ONU à Gaza est en cours d'évacuation vers Rafah, à la frontière égyptienne, a appris la rédaction internationale de Radio France de source diplomatique ce vendredi matin. Israël a ordonné vendredi 13 octobre l'évacuation sous 24 heures vers le sud de "tous les civils" de la ville de Gaza, au septième jour de sa guerre contre le Hamas.

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Depuis le début des hostilités, déclenchées le 7 octobre par une attaque sanglante du Hamas, environ 1200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en Israël. Dans la bande de Gaza, les frappes israéliennes massives lancées en riposte ont fait 1417 morts, dont de nombreux civils, selon les autorités locales. Dans un communiqué, l'armée israélienne "ordonne l'évacuation de tous les civils de la ville de Gaza de leurs domiciles vers le sud, dans le secteur au sud du Wadi Gaza, pour leur propre sécurité et protection". "Vous ne serez autorisés à retourner dans la ville de Gaza que lorsqu'une autre annonce le permettant sera faite", a précisé ce communiqué.

A New York, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a confirmé que l'armée israélienne avait informé l'organisation de cet ordre d'évacuation, qui concerne selon lui environ 1,1 million d'habitants du nord de la bande de Gaza. "C'est totalement irréaliste, les autorités israéliennes le savent", a réagi ce vendredi matin sur franceinfo Johann Soufi, ancien responsable juridique de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. "C'est irréaliste de demander à la moitié de la population d'évacuer", a précisé le juriste.