Guerre Israël-Hamas : "Une solidarité s'est organisée", lors de la reprise du passage de l'aide pour la bande de Gaza, raconte un responsable de Médecins sans frontières
Michel Lacharité, responsable des opérations d'urgence de Médecins sans frontières raconte à franceinfo le processus du passage de l'aide via le poste frontière de Rafah.
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"Très rapidement, il y a eu une solidarité qui s'est organisée", raconte Michel Lacharité, responsable des opérations d'urgence de Médecins sans frontières. La journée du lundi 6 novembre marque la reprise des évacuations de blessés et de binationaux de la bande de Gaza via le poste-frontière de Rafah, en Egypte, et par la même occasion, celle des envois de camions d'aide à destination de Gaza.
Ce terminal de rafah avait ouvert trois jours en fin de semaine, laissant sortir des dizaines de blessés palestiniens et des centaines de détenteurs de passeports étrangers avant que le Hamas ne décide de le refermer, posant comme condition à sa réouverture l'assurance d'un passage sécurisé des ambulances vers Rafah.
Les véhicules sont "inspectés et vérifiés par des responsables à la frontière"
Ce poste-frontière est également le seul point d'entrée ou presque de l'aide humanitaire internationale (un avion jordanien a largué du matériel la nuit dernière), qui arrive au compte-goutte dans la bande de Gaza.
Michel Lacharité décrit "des dizaines de camions qui se sont massés à la frontière devant le poste de Rafah", qui sont gérés par le Croissant rouge égyptien "qui décide quel camion passera ou ne passera pas". L'ONG doit alors décider si elle laisse passer "la nourriture, des médicaments ou des produits pharmaceutiques". Les véhicules sont ensuite "inspectés et vérifiés par des responsables à la frontière", précise Michel Lacharité.
Le responsable des opérations de MSF explique qu'une fois que les camions ont passé la frontière, les équipes du côté de Gaza réceptionnent l'aide "dans [leurs] stocks pour ensuite redistribuer vers les hôpitaux que Médecins sans frontières soutient dans la bande de Gaza". Avant le conflit, jusqu'à 500 camions pouvaient entrer chaque jour dans l'enclave palestinienne. Aujourd'hui, c'est dix fois moins.
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