Guerre entre Israël et le Hamas : le conflit embrase les campus américains
Harvard, Stanford, Yale, les débats sont parfois houleux dans plusieurs universités prestigieuses des États-Unis, entre partisans des deux camps.
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À l’université Georgetown de Washington, la capitale des Etats-Unis, une partie des élèves reproche à la direction sa position officielle sur la guerre entre Israël et le Hamas. La situation des Palestiniens n'est pas prise en compte, selon Vishnou. L'étudiant en histoire de 22 ans déjeune face à un mur où l'étoile de David est scotchée à côté d'un message au président de l'université : "Votre silence est une violence". "Il a fait un communiqué, il y a environ une semaine, au sujet d'Israël, mais pas encore concernant Gaza, explique l'élève. Je pense qu'il serait préférable qu'il en fasse un sur Gaza. Je suis plutôt pro-Israël mais c'est un problème", estime Vishnou.
La polarisation des positions
Ce qui pose problème aux étudiants, c'est un mail de la direction qui regrettait les victimes israéliennes sans reconnaître celles côté palestinien. Pour protester, plusieurs manifestations ont eu lieu sur le campus devant le bureau du président de l'université. Maureen, étudiante en commerce de 19 ans qui se déclare pro-Palestine, y a participé. "Il y a vraiment une polarisation ici, regrette-t-elle. Des gens qui sont extrêmement pro-Israël et en face, les partisans de la Palestine. D'après moi, l'université devrait faire un communiqué bien plus clair sans qu'il soit choquant, en restant neutre."
"Il y a beaucoup de divisions à l'école, certains mettent des affiches, d'autres les arrachent."
Maureen, étudiante à Georgetown universityà franceinfo
Steve, étudiant en relations internationales reste en retrait de tout ça. "Il y a beaucoup de tracts et d'affiches", dit-il en montrant les drapeaux palestiniens et les appels aux dons pour Israël placardés sur le bâtiment devant lui. Georgetown n'est pas la seule université concernée, à Chapel Hill, en Caroline du Nord, où étudie le frère de Steve, il y a aussi eu des protestations et des rassemblements. À Washington, plusieurs enseignants de Georgetown ont écrit au président de l'université, fondée en 1789, pour lui reprocher son silence sur la souffrance des Palestiniens. En attendant, deux voitures de police sont stationnées dans les allées entre les pelouses du campus.
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