Guerre dans la bande de Gaza : plus de 600 personnes tuées depuis mai lors des distributions d'aide
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), qui a commencé à distribuer de l'aide humanitaire fin mai, nie tout incident à proximité de ses sites.
Quand l'aide vire au bain de sang. L'ONU affirme, vendredi 4 juillet, que 613 personnes ont été tuées lors de distribution d'aide dans la bande de Gaza depuis la fin mai. Parmi ces victimes, 509 sont mortes près des sites de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël.
La GHF a commencé à distribuer des boîtes de produits alimentaires le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël à l'entrée de toute aide humanitaire et en dépit des avertissements de risque de famine. Les distributions de GHF ont donné lieu à des scènes chaotiques, l'armée israélienne ayant fait feu à plusieurs reprises pour tenter de contenir des centaines de Palestiniens désespérés.
"Nous avons besoin d'une enquête indépendante"
Les autres personnes ont été tuées "près des convois de l'ONU et d'autres organisations", a précisé une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani, lors d'un point-presse à Genève. Ces chiffres sont en constante évolution car l'organisme a reçu depuis de nouvelles notifications de personnes tuées "que nous nous efforçons de corroborer". La tâche est difficile en raison du manque d'accès à la bande de Gaza.
"En ce qui concerne les responsables, il est clair que l'armée israélienne a bombardé et tiré sur les Palestiniens qui tentaient d'atteindre les points de distribution. Combien de personnes tuées ? Qui est responsable ?" a lancé Ravina Shamdasani. "Nous avons besoin d'un accès. Nous avons besoin d'une enquête indépendante", a-t-elle insisté.
L'ONU et les principales organisations d'aide ont refusé de travailler avec la GHF, affirmant qu'elle servait les objectifs militaires israéliens et violait les principes humanitaires de base. "Nous n'avons eu aucun incident violent sur nos sites de distribution", ni "à proximité immédiate", a assuré jeudi à la presse son président, Johnnie Moore, un pasteur évangélique américain proche de Donald Trump.
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